Théodore Géricault, Le radeau de la méduse, 1819 |
Cent cinquante hommes avaient pris place sur un radeau qui dériva pendant dix jours. Quinze mourants subsistaient quand un vaisseau fut en vue. C'est le moment choisi par le peintre. Géricault se fit conter la tragédie par les deux survivants, représentés au pied du mât, qui lui donnèrent une description exacte du radeau. Son souci de réalisme le conduisit dans les hôpitaux pour étudier les moribonds et les cadavres. L'oeuvre est parfaitement romantique par son inspiration, un sujet d'épouvante puisé dans l'histoire contemporaine, par sa facture emportée, par le dynamisme qui l'anime : néanmoins, elle se réfère à la tradition classique par sa composition pyramidante." (source: site du Louvre)
Schéma indiquant la forme des deux pyramides et les diagonales composant la structure du tableau. La position de l'Argus est matérialisée par un point de couleur jaune. (Source Wikipedia) |
La grande nouveauté de cette œuvre de Géricault réside dans son approche réaliste de l'événement. Par réalisme nous entendons l’énorme travail documentaire, presque obsessionnelle, qu'a fait en amont le peintre pour toucher au plus près la vérité de cet événement tragique qui ébranla la monarchie réinstaurée de l'époque. En plus de recueillir les souvenirs de deux survivants, il les sollicita pour construire une maquette fidèle du radeau. Il fit aussi quelques travaux préparatoire pour réussir à peindre au mieux la couleur des cadavres.
Géricault, Etude de pieds et de mains coupées, 1817 |
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