lundi 9 juillet 2018

Sortie à Montserrat

Quelques images un peu tardives de la randonnée sur la montagne de Montserrat. Les élèves de l'option facultative et les 4ème Segpa ont fait 7 Kms de marche et la visite du musée qui se trouve en haut et qui expose une collection insoupçonnée (Caravage, Le Greco, Picasso, Dalì, Tapiès, Sisley, Monet...).
http://www.museudemontserrat.com/

Photographies Tomas Forne








samedi 7 juillet 2018

Disparition de Maurice Lemaître (article de Libération)

"Avec la disparition de l’immense Maurice Lemaître, né Moïse Bismuth en 1926, fils d’un employé tunisien juif et d’une brodeuse française catholique, se tourne l’une des pages les plus riches de l’histoire des arts. Incarné par Lemaître qui n’a cessé d’écrire, peindre, filmer et invectiver jusqu’à la fin, son ahurissante fertilité dans tous les secteurs de l’expérience – littérature, arts plastiques, cinéma, musique, mais aussi art culinaire, pédagogie, danse, vie courante…– aura permis au Lettrisme de perdurer 75 ans, du jamais vu dans la dynamique des mouvements avant-gardistes souvent aussi intenses qu’éphémères. (...)

Portrait©Maurice Lemaître/Cinédoc 2001


Dans le champ particulier du cinéma, la productivité du Lettrisme, ses capacités de renouvellement et son intégrité artistique ne se sont pas démenties depuis 1951. Au mitan du XXe siècle, cinq films prennent d’assaut les formes classiques en voie de calcification accélérée : Traité de bave et d’éternité de Jean Isidore Isou, L’Anticoncept de Gil J Wolman, Hurlements en faveur de Sade de Guy Ernest Debord, Tambours du Jugement premier de François Dufrêne et Le Film a-t-il déjà commencé ? de Maurice Lemaître. Fétichisation des rebuts et de l’envers du cinéma (Isou), flicker noir et blanc projeté sur un ballon-sonde (Wolman), «désorganisation terroriste» (Debord), suppression du film au profit de la séance (Dufrêne), transformation de la séance en ce qui ne s’appelait pas encore le happening (Lemaître), une phrase des Hurlements de Debord résume l’entreprise collective : «J’ai détruit le cinéma, parce que c’était plus facile que de tuer les passants». Sans leur énergie critique, le cinéma serait resté à jamais «l’art le plus en retard», dixit Lemaître.



(...)

Quelle que soit la discipline abordée, Maurice Lemaître y intervient pour affirmer que l’art ne consiste pas en un ensemble de lois complexes, voire inaccessibles au profane, qu’il n’est pas un ailleurs de la vie, qu’il a pour but la libération des consciences et non la production d’objets à très haute valeur ajoutée. L’art est exercice critique, explosion vitale et acte inappropriable."

Source Libération, article complet ici

 

mercredi 4 juillet 2018

Hip-hop au Louvre

Le clip événement de ce mois-ci est peut être celui du couple Jay-Z/Beyoncé tourné au Louvre.
Une chorégraphie contemporaine dirigée par Sidi Larbi Cherkaoui au milieu des chefs d'oeuvre du musée. La deuxième vidéo donne le point de vue d'une historienne de l'Art.





Quelques articles pour décrypter la vidéo:
Paris Match
Beaux Arts Magazine

lundi 2 juillet 2018

News du café pédagogique

La philosophie en 8 bits
Qu'est-ce qui fait le Bien ? Vos actions sont-elles bonnes ? Il faut voir ces vidéos qui reprennent des questions philosophiques et les restituent dans l'univers graphique des jeux vidéo 8 bits. Certaines sont sous titrés en français mais la plupart de ces vidéos développées par Wisetrack retsent en anglais. Dommage !
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/06/27062018Article636656804078027393.aspx



Le film de la semaine : « Parvana, une enfance en Afghanistan » de Nora Twomey
Comment une petite afghane résiste-t-elle à l’oppression et à la tyrannie talibane ? De quelle manière transmettre pareille expérience à de jeunes spectateurs, les éveiller sans les traumatiser ? Parfaitement consciente de l’enjeu pédagogique sous-jacent à l’entreprise, Nora Twomey, la réalisatrice de « Parvana, une enfance en Afghanistan » s’appuie sur l’immense succès rencontré par le récit de Deborah Ellis, publié dans un livre éponyme destiné à la jeunesse. Pour raconter la terrible histoire d’une gamine de onze ans à Kaboul sous le joug des Talibans à la fin des années 90, la cinéaste donne à son film d’animation les allures d’un conte, à la beauté visuelle envoutante. Une séduction immédiate cependant compatible avec une démarche documentée, apte à restituer le contexte historique, le cadre culturel et les situations dramatiques dans lesquelles s’inscrit le destin de Parvana. Et le miracle de poésie et d’intelligence s’accomplit. Nous suivons avec émotion le juste combat d’une fille intrépide, déguisée en garçon pour aider sa famille. Un plaidoyer en faveur de l’émancipation, incarné avec panache par une enfant qui croit au pouvoir de l’imagination et garde l’espoir chevillé en elle.
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/06/27062018Article636656804118966203.aspx