Banksy: l'intervention de trop?
1er Octobre, Manhattan, NYC |
Je crois moi que le travail d'un artiste n'est jamais aussi bon que lorsque jeune, libre et désargenté, il invente et trouve des problématiques dont les travaux ultérieurs ne seront que des variations sur un même motif. Mais c'est là un avis bien personnel.
Beaucoup de gens ont critiqué l'exposition/performance de Banksy, Better out than in, pour laquelle il a produit une oeuvre par jour dans la ville de New-York au mois d'Octobre.
Critiqué au motif que les oeuvres n'étaient pas assez virulentes et politiques à propos des Etats-Unis.
Mais à quel moment banksy à t'il été un jour virulent et politique, ai-je envie de demander ?
Que ce soit à Londres, au Louvre, en Afrique ou sur le mur de la bande de Gaza, Banksy, comme Picasso, Warhol et Basquiat, ne questionne qu'une chose: l'Art.
Et dans Better out than in, par le squat à l'echelle d'une ville, il à bien été question de porter une réflexion sur la performance, l'in situ, la valeur d'une oeuvre, la rapport au public, l'espace public, le détournement, la poésie et le graffiti... Toute choses propre à l'Art.
Et que ceux qui attendent une critique du capitalisme le fasse eux même: le pochoir est à la portée de tous !
Deux articles critiques ici (Libération) et ici (Le Monde)
Un article dans le Figaro ici
Toutes les oeuvres de l'exposition ici
2 Octobre, Westside, NYC |
Roy Lichtenstein, un divertissement populaire ?
Roy Lichtenstein, Now, mes petits... Pour la France !, 1963, magna sur toile |
(source Libération, Article complet ici)
Il est interessant de se poser la question, en tant que plasticien, sur les attentes du public en terme d'expérience artistique, lorsqu'on sait la vacuité d'un mouvement (le Pop Art) qui célèbre la société de consommation en utilisant l'iconographie et les techniques de la publicité. Il faudrait donc se contenter de faire entrer dans le musée ce que l'on trouve déjà dehors et surtout de produire des oeuvres esthétiques que l'on pourra décliner en carte postale, tee-shirt, porte clef, magnet, corbeille à papier... (juste retour des chose) ?
Rappelons cette définition du père du Pop Art Richard Hamilton:
«Le Pop Art est populaire (destinée à un public de masse), éphémère (solution à court terme), superflu (facilement oublié), bon marché, produit en série, jeune (destiné aux jeunes), spirituel, sexy, tape-à-l'oeil, éblouissant, et doit rapporter gros.»
Que tout cela n'enlève rien à la grande qualité technique et esthétique du travail de Roy Lichtenstein dont la méthode de travail est expliqué ici
Cedric Ponti: tableaux à l'explosif
Marika Nanquette.
D'autres peintures à l'explosifs plus monumentales sont visibles sur la galerie virtuelle du PLAC ici
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