lundi 18 août 2014

Exposition Solaire

La Villa Tamaris est un très beau lieu d'exposition situé aux extérieurs de La Seyne-sur-Mer. On peut souvent y voir des accrochages intéressants avec un parti-pris dans la programmation d'artistes méconnus ou négligés. 
Et cet été, on ne dérogeait pas à la règle avec une rétrospective de l'éternel oublié du groupe BMPT (dont nous avions parlé ici), Michel Parmentier.

Les quatre anti-peintres de BMPT se distinguèrent chacun par un geste minimal afin de tirer à boulets rouges sur le milieu de l'Art dans des actions/expositions aussi provocantes que conceptuelles; Parmentier choisit les rayures horizontales, pour son malheur pourrions-nous dire tant il semble avoir été éclipsé par les rayures verticales de la désormais superstar Daniel Buren.
Si, comme souvent avec les œuvres de cette période d'intellectualisation de l'Art, l'exposition déçoit  visuellement, par sa monotonie mais aussi par le mauvais vieillissement des travaux, elle prend tout son intérêt dans sa présentation extrêmement documentée de photographies, manifestes, tracts, catalogues, vidéos et carnets de recherche.
Mais en définitive nous pouvons nous demander si certains artistes cherche plus à faire de l'Art qu'une Histoire de l'Art... Quand ils ne cherchent pas simplement à faire des histoires à l'Art.

Catherine Marcogliese   ©  Courtesy galerie Vrais Rêves
Catherine Marcogliese, Bouquets?, 2014, photographie, exposition Villa Tamaris
  
L'immense sous-sol de la Villa présentait aussi de nombreux travaux de Catherine Marcogliese, photographe canadienne vivant en Provence.
Beaucoup d’ingéniosité dans les formats et les accrochages pour des images belles et lisses au point d'en devenir creuses et de ne pas accrocher le regard. L'exacte contrepied de l'artiste précèdent. 

Pour ma part je regrette, comme bien souvent, de n'avoir pas pris moi même des photographies, faute d'appareil dans la poche, m'obligeant à trouver les images sur internet.
Nobody's perfect...

Le site de la Villa Tamaris ici 
Un article du Centre Pompidou sur Michel Parmentier ici
Le site de Catherine Marcogliese ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire