Antonio Pollaïo, Saint-Sebastien, 1478 |
Le nu n'étant pas encore un sujet de peinture autonome, et l'église restant le principal mécène, bon nombre de sujets religieux vont devenir prétexte à réaliser les préoccupations des peintres.
Ainsi Antonio Pollaïo (ci-dessus), dans son Saint-Sebatien, nous fait une démonstration d'etude anatomique en pressentant deux archets, qui, vus simultanément de face, de dos ou de trois-quart, en font six! Amusante mise en scène lui permettant de montrer son savoir faire.
Andrea Mantegna, Saint-sebastien, 1480 |
Andrea Mantegna, lui, fait état dans sa version du saint-Sebastien, de son gout pour l'Antiquité Greco-Romaine. Ainsi l'arbre de son supplice est remplacé par une colonne de style corinthien et le martyre chrétien prend des allures d'Hermes avec cette posture typique de la statuaire grecque (contraposto ou contrepoint).
C'est pour les même raisons qu'à cette époque, les Saint-Jean-Baptiste cachent des Bacchus et les Saint-Jerome des Platon...
En savoir plus sur Saint-Sebastien et ses versions en peinture
Sur Andrea Mantegna ici
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