mercredi 23 septembre 2015

Andorra Land Art

On peux discuter longuement, et la presse locale ne s'en prive pas, de la validité artistique ou esthétiques des oeuvres présentées dans la cadre de la 1ere biennale de Land Art. Il n'empêche que c'est un plaisir toujours renouvelé de croiser une oeuvre d'art, belle ou curieuse, au détour d'une promenade en ville ou en montagne et que cela est bien plus plaisant qu'une publicité agressive pour des cigarette ou du jambon !
Voici quelques photos, dont certaines commentées, des oeuvres que j'ai pu voir ces dernières semaines





Les quatre sphères oranges sur la place du conseil général est une oeuvre itinérante de l'artiste Stuart William et qui a été déjà exposé en France ou aux Etats-Unis. C'est un grand plaisir de voir jouer les enfants au milieu de cette installation ludique et coloré.




La ligne blanche dans la montagne installée par l'architecte Miquel Merce est peut-être l'oeuvre qui a fait couler le plus d'encre dans la principauté.
Cet immense morceau de tissus de 3x150m a été instalé par l'artiste sur une pente de 80% de dénivelé pour créer un contraste et révéler cette montagne que nous ne regardons peut-être plus.
La performance seule se place dans la lignée des geste des Land Artsite anglais comme Richard Long.
Cette forme minimale (une ligne) peut évoquer la frontière, ou le rapport de l'homme à la nature, cette façon qu'il a de la marquer visiblement. C'est peut être aussi, si il faut trouver un sens pour chaque oeuvre d'Art, ce premier trait, l'unique trait de pinceau dont parle le peintre chinois Shitao, celui qui est à la base de tout dessin, de toute oeuvre, et contient déjà à lui seul l'homme et le paysage...



 L'installation d'allumettes géantes de Marie-helène Richard sur la facade du musée du Tabac ressemble à une amusante évidence et n'est pas sans faire écho aux mistos d'Oldenburg à Barcelone.




Un ancien élève du lycée comte de Foix très prometteur, Domenec Montané, est intervenu sur le point d'information de la biennal à Escaldes, avec plusieurs pochoirs grands format de bonne facture.
Un article dans la presse ici.



Certaines oeuvres placées dans la ville sont plus proche du street Art que du land Art. C'est le cas de cette fresque en réalité augmentée de Tito Farré (n'ayant pas de smartphone je ne peux vous en dire plus sur ce point).
Cette peinture se place dans la mouvance de la peinture urbaine contemporaine qui se réclame à la fois de l'Art abstrait et du graffiti (le vandalisme et l'agressivité en moins), dans d'immense fresques plutôt décorative.










Autour et dans le lac asséché d'Engolaster se mélange les oeuvres d'Art et les réalisation des scolaires invités à des ateliers par l'organisation.
http://andorralandart.com/zona-ras/

D'autres images viendrons peut-être... Soyez curieux, sortez de chez vous !

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