Bonne nouvelle! Depuis « La Cour des miracles » notamment en passant par « L’Ecole est finie » ou « Un bon début » jusqu’à « Histoires d’une nation : l’école », en cette rentrée, cinéastes et documentaristes, sur grand ou petit écran, s’emparent à nouveau de l’Ecole, braquant ainsi les projecteurs sur la crise systémique et les menaces pesant sur ses missions essentielles. Réalisateur de « L’Ecole est à nous », Alexandre Castagnetti, également coscénariste avec Béatrice Fournerat et compositeur de la musique originale ici, affiche sa conviction dès le titre de cette comédie enjouée et documentée dans laquelle souffle un vent de liberté revigorant. Son propos se veut résolument optimiste. Il nous raconte ainsi la fabuleuse aventure, individuelle et collective, de Virginie, jeune prof de maths saisissant l’opportunité d’une grève pour proposer à un groupe de collégiens l’expérimentation d’une pédagogie vivante, sans entraves, dynamisant les intelligences à partir de pratiques concrètes. Sous le regard sceptique d’un chef d’établissement frileux et d’une hiérarchie hostile, l’expérience sensible fait mouche et développe des potentialités inespérées chez les adolescents impliqués jusqu’à engendrer une petite ‘révolution’ pour tous. Et si la pédagogie incarnée atteignait le cœur du système éducatif au point d’en changer le cours et d’y intégrer tous les enfants de la République ? Voici une fable, argumentée, énergique et rieuse, propre à susciter en nous le désir de soulever des montagnes. Après tout, l’Ecole est notre bien commun, comme le suggère avec malice Alexandre Castagnetti.
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