En arts plastiques, chaque semaine, le portrait, la vie, l'œuvre d'une artiste, peintre, sculpteur, plasticienne, architecte...
Présenté en debut d'heure, l'article sera l'occasion d'aborder des questions actuelles portant sur l'égalité, la tolérance et le mieux vivre ensemble.
L'oeuvre de la semaine s'inscrit dans le cadre de la journée contre les violences faites aux femmes en plus du projet fédérateur sur les femmes remarquable.
Nan Goldin, née en 1953 est une photographe américaine contemporaine.
Elle se met à la photographie un peu après le suicide de sa grande sœur de 19 ans alors qu'elle est âgée de 12 ans.
Elle évolue très jeune dans le milieu LGTB américain qu'elle photographie depuis le début des années des années 70 comme sa deuxième famille.
Floues, sans recherche de cadrage et à l'éclairage crues, les photographies de Nan Goldin ne recherchent pas l'artistique mais documente sa vie privée sans volonté de l'embellir. On pourrait même avancer que ses images sont un exemple de ce qu'il faut éviter en photographie.
Ainsi son oeuvre est un documentaire qui montre avec beaucoup de réalisme la vie des gays et transsexuels de l'époque, avec ses joies et ses peines, surtout lors de l'arrivée du sida qui tuera beaucoup de ses amis.
Elle n'hésite pas non plus à faire des selfies, alors que son petit ami l'a battue si fort qu'elle faillie perdre l'usage de son oeil.
Plus que la beauté, Nan Goldin cherche la vérité par l'Art, et les images qu'elle fait de façon spontanée, en plus d'être une mémoire, sont un moyen de se comprendre elle même.
Autoportrait dans un train, Allemagne, 1992 |
Nan and Brian in bed, NYC, 1983 |
Misty and Jimmy-Paulette in a taxi, NYC, 1991 |
Nan un mois après avoir été battue, 1984 |
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