"La lutherie sauvage est une démarche visant à fabriquer des instruments de musique à partir d’objets de récupération, souvent incongrus. Une approche originale qui permet d’aborder la musique et les arts plastiques mais aussi des éléments d’acoustique, de physique et d’ingénierie relatifs aux sources sonores." (Source main science)
Musicienne de rue avec une washboard améliorée
L'invention de ce terme est attribuée à Max Vandervorst et si certains instruments sont devenus des "classiques" de la musique folklorique (scie musicale, washboard, cuillères canadiennes...), il existe des musiciens contemporain comme Pascal Comelade, utilisant des instrument de leur fabrication dans leur musique.
Dans une démarche inverse, les musiciens Fluxus vont utiliser des instruments traditionnels pour créer une musique différente. C'est le cas chez John Cage (pianos préparés, partition de silence), Philip Corner (destruction d'un piano sur scène) ou Joseph Beuys (piano réduit au silence). Mais on peux noter la collaboration expérimentale du sculpteur-vidéaste Nam Jun Paik et de la violoncelliste Charlotte Moorman.
Par ailleurs un certain nombre d'artistes plasticien vont créer des œuvres sonores, des environnements ou des installation qui détournent ou utilisent des instruments de musique.
Bill Viola, He weeps for you, 1977 Installation, une camera filme une goutte d'eau qui tombe sur un tambour et qui diffuse le reflet du spectateur en vidéoprotection. Sur la musique dans l'œuvre de Bill Viola, voir ce lien |
Céleste Boursier-Mougenot, From here to ear, 2010 Installation avec guitares électriques, éléments de batterie et oiseaux mandarin |
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