Quelques images supplémentaire de mon tableau prises cette année, représentative de mon fonctionnement. Cet article fait suite à celui de l'année dernière, plus complet et visible en suivant ce lien. Envoyez-moi les vôtres ou laissez un commentaire, quelque soit votre matière, je les publierais volontiers avec votre accord. (artsplastiqueslcf(at)gmail.com)
Démonstration après un cours sur la perspective aux élèves de 4ème. les étapes de la construction sont commenté au fur et à mesure et ce tableau fait suite à une fiche pratique sur la perspective. Le dessin est fait avec une grande règle aimantée et des gros crayons gras effaçable au chiffon humide (de ce type).
Sujet de 4ème sur la typographie. On remarque un mot de vocabulaire, le sujet et les compétences ainsi que divers exemples. A gauche un sonomètre utilisé cette année pour reguler le niveau sonore en classe (3 sonnerie dans l'heure et un point enlevé à toute la classe sur la travail en cours).
Parfois le cours et un document texte projeté à la classe. Le document est aussi imprimé pour les élèves en difficulté.
Sujet en volume pour des 6ème. Encore une fois vocabulaire, consigne et exemple. Les 6ème ont commencé chaque cours en faisant leur météo intérieur sur le temps de l'appel (voir le cours ici). Le professeur peux aussi faire la sienne au tableau pour donner son humeur. Les élèves y sont très sensible surtout si vous êtes triste ou en colère.
Exercice de 4ème à partir de son écoutés en classe
La perspective pour les 4ème avec une autre présentation et un dessin au marqueur effaçable et à main levé
Quelques vidéos d'élèves de 4ème sur l'utilisation du ralenti ou slow motion. Les effets ont été réalisé directement sur mobile, parfois avec l'application gratuite Gif Me ! Camera ou en post production sur ordinateur.
La séquence a été préparée à partir des vidéos suivantes:
1- Vidéo introduction en slow motion pour faire deviner aux élèves le thème du cours
2- Un cours en vidéo sur le ralenti et l'accéléré expliquant l'utilité de ces effets au cinéma
3- Une compilation d'extraits de films utilisant le ralenti
4- Une vidéo de l'artiste Bill Viola qui utilise souvent la ralenti
5- Un extrait du 24h Psycho de Douglas Gordon qui permet de démonter le processus cinématographique en alignant le temps du film et le temps de l'histoire
Aujourd'hui : "Rebelle made in China" Où l’on découvre que le bambou peut être une affaire de femmes.
Chine, XIIIe siècle. Un délicat bambou, peint à l’encre noire, se détache sur la blancheur du fond.
L’auteur de ces coups de pinceau a dû observer pas mal de bambous pour parvenir à le rendre si naturel ! Ce qui est curieux quand on sait que l’artiste en question n’aurait jamais dû toucher à un tel sujet…
Guan Daosheng, Figure de bambou, copie du XIXe siècle d'après un original datant de la dynastie Yuan (1279–1368), encre sur soie, 150 x 104 cm, Collection particulière, photo : DR
Pourquoi cela, alors que le bambou est un thème très aimé des peintres chinois ? Tout simplement parce que l’artiste est… une femme ! Il s’agit de Guan Daosheng, une célèbre peintre et calligraphe.
Guan Daosheng, Bambou dans la brume, dynastie Yuan (1279–1368), encre sur soie, 15 x 26 cm, Galerie d'Art de l'université de Yale, New Haven Voir en grand
Ce type de carrière est déjà très rare pour une femme, mais le choix de ce sujet l’est encore plus. En effet, le bambou symbolise les qualités les plus recherchées chez un gentilhomme.
Ce dernier, comme le bambou, doit être solide et capable de plier sans rompre, même face aux pires situations. Bref, le bambou s’est imposé comme un sujet très viril.
Mais le talent et la renommée de Daoshengsont tels qu’elle peut se permettre d’empiéter sur les plates-bandes de ses collègues masculins. Elle se paye même le luxe de faire des bambous son thème de prédilection !
Guan Daosheng, Bambou et pierres, dynastie Yuan (1279–1368), encre sur soie, 87 x 28 cm, Musée national du Palais, Taipei Voir en grand
Avec humour, elle calligraphie sur l’une de ses œuvres : "Jouer du pinceau et de l’encre est une chose masculine, et pourtant j’ai fait cette peinture. Ne dirait-on pas que j’ai osé transgresser ?"
Guan Daosheng, Bambou dans la brume et la pluie, détail de l'œuvre, 1308, encre sur papier, 22 x 7 cm, Musée national du Palais, Taipei Voir en grand
Transgression ou pas, ses œuvres suscitent l’admiration de tous, l’empereur y compris. Quant aux critiques, ils lui offrent le plus beau compliment dont ils sont capables, à savoir que ses coups de pinceau "ne trahissent en aucun cas qu’une femme ait pu les peindre".
À sa mort, Daosheng laisse un mari inconsolable. Également artiste, ce dernier se serait mis à peindre des bambous, pour lui rendre hommage…
Wang Gong, Copie d’un portrait de Zhao Mengfu, époux de Guan Daosheng, dynastie Qing (1636-1912), encre et couleur sur soie, 63 x 30 cm, Metropolitan Museum of Art, New York Voir en grand
Guan Daosheng, Bambou, copie du XIXe siècle d'après un original datant de 1313, encre sur papier, 27 x 27 cm, Metropolitan Museum of Art, New York Voir en grand
" Plus grand est le bambou, plus bas il s'incline. " - Proverbe -
Racontée par Delphine Peresan-Roudil
Validée par Gérard Marié, professeur d'histoire de l'art Sciences Po Paris
Orientation : Les métiers du jeu vidéo " Concevoir un jeu sans être game designer, c'est possible ? Que fait le localisateur ? Et le data analyst ? Quelle différence entre programmeur on line et développeur d'applis mobiles ? Quelles sont les compétences du community manager ? C'est un métier testeur ? Comment travailler dans le E-sport ? Accède-t-on facilement à un emploi dans le jeu vidéo ?" L'Onisep publie un nuémro de Parcours dédié aux métiers du jeu vidéo. 30 métiers sont évoqués et illustrés par des témoignages. L'ouvrage présente aussi les formations : diplomes professionnels (Bts, Dut, DN etc.), les écoles et les diplômes universitaires. La moitié des entreprises du jeu vidéo envisagent de créer des postes en 2019. Les métiers du jeu vidéo, Parcours, Onisep. http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/06/11062019Article636958339446436065.aspx
La Grande Lessive revient le 17 octobre L’invitation est adressée à tous , nous fait savoir Joëlle Gonthier. Le thème de la Grande Lessive du 17 octobre sera "Paysages du bord de Terre. L’instant ’T’". "Le défi sera de réaliser un état de lieux de la Terre en temps réel au moyen de réalisations plastiques (dessins, peintures, photos, images numériques, poésies visuelles, collages, etc.) qui seront suspendues à des fils tendus à travers places et rues, durant une journée. L’art participatif sollicite la participation de tous, quels que soient son âge, sa condition sociale, ses compétences, son lieu de résidence. En cette rentrée, en raison des enjeux liés au devenir de notre planète et afin d’instaurer des relations au sein des communautés éducatives, et sur les territoires où sont implantés les établissements scolaires, La Grande Lessive constitue un outil précieux qui a reçu l’agrément du Ministère de l’Éducation nationale". http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/06/17062019Article636963527483864797.aspxb
L’expo de la semaine : « Picasso, obstinément méditerranéen » Quels liens Picasso entretient-il avec l’espace méditerranéen ? L’exposition « Picasso, obstinément méditerranéen » répond à cette question. Elle met en perspective, jusqu’au 6 octobre 2019, la vie et l’œuvre de Pablo Picasso en Méditerranée, en étudiant la richesse des liens unissant l’artiste à cet espace géographique : des liens de cœur d’abord et des liens artistiques ensuite donnant lieu à une multitude d’œuvres, certaines exposées à Paris pour la première fois. La Méditerranée est une réalité et un rêve. Elle est multiple chez Picasso. Comment l’artiste a-t-il voyagé, physiquement et mentalement, dans l’espace méditerranéen ? L’exposition l’évoque à travers un parcours en six étapes, avec des dispositifs audiovisuels innovants. Les professeurs peuvent organiser des visites autonomes ou opter pour des visites guidées. Le service pédagogique du musée propose aux jeunes, pendant toute la durée de l’exposition, des visites spécialement conçues pour eux, les « visites moins de 26 ans ». http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/06/14062019Article636960938907068435.aspx
Aujourd'hui : "Un modèle à suivre !" Où l’on fait connaissance avec un modèle qui ne tient pas en place.
Angleterre, années 1860. La jeune Marie Spartali rencontre un grand succès : tout le monde loue son intelligence, son esprit et surtout... sa beauté.
De nombreux peintres la supplient de devenir leur modèle. Mais si Marie Spartali accepte de poser pour eux, elle n’a pas l’intention d’en rester là !
Car la jeune femme veut peindre, elle aussi. Malheureusement, dans sa riche famille, il n’est pas question qu’une dame mette les mains dans la peinture, c’est trop inconvenant.
Dante Gabriel Rossetti, Marie Spartali Stillman, 1869, sanguine sur papier verdâtre, 62 × 47 cm, collection privée Voir en grand
Peu importe : en échange de ses séances de pose chez les peintres, Marie Spartali prend des cours d’aquarelle.
Ses maîtres sont les artistes anglais les plus célèbres de l’époque. Issus du mouvement préraphaélite, ils partagent avec elle une passion pour la littérature médiévale et le style de peinture de cette période.
Rapidement, Marie Spartali peut exposer ses propres œuvres. Tant pis pour le qu’en-dira-t-on ! Elle parvient même à en faire son métier.
Marie Spartali Stillman, L'Enfance de sainte Cécile, 1883, aquarelle et graphite rehaussés de gouache, 101 x 74 cm, collection privée Voir en grand
Et ce n’est pas son époux, un journaliste américain mal payé, qui pourrait l’en empêcher : c’est elle qui rapporte le plus d’argent à la maison.
En effet, ses tableaux plaisent aux collectionneurs. Pour les sujets, elle reprend des thèmes chers aux préraphaélites. Mais l’ancienne muse peut enfin prendre sa revanche !
Marie Spartali Stillman, Le Messager de l'amour, 1885, aquarelle, tempera et peinture dorée sur papier marouflé sur bois, 81 × 66 cm, Delaware Art Museum, Wilmington Voir en grand
Finies les femmes passives, absentes et aux yeux clos, comme elle l’était elle-même sur les tableaux. Spartali les met en scène en train de lire ou de jouer de la musique, bref : toujours actives.
À gauche : Dante Gabriel Rossetti, Beata Beatrix, 1864-1870, huile sur toile, 86 x 66 cm, Tate Britain, Londres À droite : Marie Spartali Stillman, Béatrice, 1896, aquarelle et gouache sur papier, 57 × 43 cm, Delaware Art Museum, Wilmington Voir en grand
Hélas, malgré sa carrière réussie, à la mort de Spartali en 1927 la presse salue surtout "sa beauté sans défaut".
Elle laisse pourtant un sacré héritage : plusieurs centaines d’œuvres et... des filles et belles-filles qui, toutes, sont devenues des artistes accomplies !
Marie Spartali Stillman, Le Jardin enchanté de Messer Ansaldo, 1889, aquarelle et gouache sur papier monté sur panneau de bois, 72 × 102 cm, collection privée Voir en grand