Léonard de Vinci, La dame à l'hermine, 1490, huile sur bois, 54x39cm |
Après avoir quitté sa Florence natale, où il n'arrive pas a s'imposer face à Botticelli, Léonard de Vinci trouve refuge à la cour du prince de Milan, Ludovic Sforza. C'est très sûrement à sa demande qu'il a peint ce portrait, dont on pense qu'il représente la maîtresse du peintre, Cecilia Galleriani (l'hermine est le symbole du prince).
Portrait de Ludovic Sforza (detail d'un panneau plus grand), 1495, auteur non identifié. |
Tout en suivant les code à la mode, importé du nord de l'Europe par A. de Messine (visage de trois quart en buste, fond noir...), Léonard va révolutionner le genre du portrait.
Son innovation tiens surtout dans le mouvement en spirale imperceptible qui habite ses figures. Ici le mouvement commence dans le buste, se poursuit dans le sens opposé avec le cou pour se terminer dans le regard de la femme.
Ce regard d'amour qui se poursuit dans le hors-champ et qui s'adresse, peut-on supposer, à son amant, Ludovic Sforza.
Pour Léonard de Vinci, ce mouvement du sujet exprime ses émotions, car la peinture doit être un "miroir de l'âme".
Antonello de Messine, Portrait d'homme (faux autoportrait), 1473, 35,5 × 25,5 cm, huile sur bois |
Un petit document qui analyse le portrait chez Léonard de Vinci ici
Sur le tableau ici
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire