"Les Rois mages sont des visiteurs qui figurent dans un épisode de l'Évangile selon Matthieu. Ayant appris la naissance de Jésus à Bethléem, ils viennent « de l'Orient », guidés par l'Étoile de Bethléem, pour rendre hommage « au roi des Juifs » et lui apporter des présents d’une grande richesse symbolique : or, myrrhe et encens.
Le texte évangélique ne mentionne pas leur nombre, pas plus que les noms de ces « sages » (en grec : μάγοι, magoï), et ne les qualifie pas de rois. L'idée de leur origine royale apparaît chez Tertullien au début du IIIe siècle et leur nombre est évoqué un peu plus tard par Origène. Certaines traditions chrétiennes, dont témoignent pour la première fois vers le VIIIe siècle les Excerpta latina barbari, les popularisent sous les noms de Melchior, Gaspard et Balthazar.
Ce sont des personnages traditionnels des récits de la Nativité et le thème de l'Adoration des Mages devient rapidement populaire, ainsi qu'en témoigne dès le IIIe siècle une représentation dans la catacombe de Priscille à Rome, pour ensuite se développer très largement dans l'art chrétien.
Le cortège des mages est un des éléments iconographiques de la peinture chrétienne du thème artistique de l'Adoration des mages.
Si cette adoration a pour but de présenter des présents à Jésus nouveau-né, et de représenter, les trois races humaines (et en même temps, métaphoriquement, les trois âges de l'homme) devant le Sauveur, symbolisés par Melchior, Gaspar et Balthazar, le but des multiples représentations du cortège des mages permet de rendre hommage, par les détails de son faste, aux familles régnantes (les Médicis pour Benozzo Gozzoli), aux donateurs et à leurs familiers1.
Autant l'Adoration des bergers peut être traitée simplement par la présence de peu de personnages et de quelques animaux familiers, issus du cadre naturel de la Nativité, autant le cortège des mages permet l'étalement de richesses (issues du monde entier connu), de personnages et d'animaux exotiques (c'est-à-dire de l'Orient), comme le chameau du bestiaire sculpté des églises romanes." (Source Wikipédia)
Jérôme Bosch Adoration des mages, panneau central, (vers 1495), Musée du Prado. |
Léonard de Vinci, Adoration des mages (1481-1482), musée des Offices de Florence. |
Artemisia Gentileschi , Adoration des mages 1636 - cathédrale de Pouzzoles |
Lorenzo il Magnifico, son père Piero et son oncle Cosimo il Vecchio dans le Cortège des mages de Benozzo Gozzoli, 1459 |
Dans l'Art Moderne et contemporain on trouve assez peu de représentation des Rois Mages sauf chez quelques peintres mystiques et dans les Arts Populaires comme les crèches ou sous forme de clin d'oeil humoristique dans la bande-dessinée et le cinéma.
Salvador Dalì, Les Rois Mages L'Incantation,1960 |
Ossip Zadkine, les rois mages, 1970 |
Laurence Amblard, santons de creches en céramique, XXIème siècle https://www.etsy.com/fr/shop/CreationAmblard |
Jouet pour enfants de la marque Playmobil |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire