dimanche 10 février 2019

L'oeuvre de la semaine: Rachel Whiteread


Le projet fédérateur de cette année porte sur les femmes remarquables.
En arts plastiques, chaque semaine, le portrait, la vie, l'œuvre d'une artiste, peintre, sculpteur, plasticienne, architecte...
Présenté en debut d'heure, l'article sera l'occasion d'aborder des questions actuelles portant sur l'égalité, la tolérance et le mieux vivre ensemble.

Photo: Dan Kitwood/Getty Images


Rachel Whiteread, née enl 1963, est une sculptrice, graveuse et dessinatrice britannique.
"Son travail se caractérise par le moulage des espaces vides présents dans différents objets du quotidien (par exemple : dessous de chaise, intérieur d'armoire, dessous d'escaliers, matelas...) faisant ainsi apparaître les traces de ces objets en négatif. Elle transpose le vide en plein et le plein en vide. Ses sculptures sont généralement faites avec des matériaux utilisés pour la conception de celles-ci (plâtre, caoutchouc...) mais rarement pour l'objet final. Elle se distingue de ses contemporains grâce à une réflexion de travail calme et contemplative impliquant une réaction corporelle et physiologique profonde : le spectateur se retrouvant ainsi extérieur à l'entité ne peut que la contourner et la contempler (dans la même logique où le plein enveloppait le vide).
C'est l’œuvre emblématique House qui lui permet de remporter en 1993 le prix Turner, délivré par le Tate Britain(première femme à l'obtenir). Il s'agit du moulage en béton de l'intérieur d'une maison victorienne à Londres. Ses autres œuvres les plus connues sont : le Mémorial de la Shoah sur la Judenplatz de Vienne en 2000 et la sculpture en résine du socle de Trafalgar Square à Londres en 2001. (source Wikipedia)

Untitled (Pink Torso), 1995 © Rachel Whiteread
Photo: Seraphina Neville and Mark Heathcote © Tate

House, 1993


Mémorial de la Shoah de Vienne, 1996,
L'œuvre a un plan rectangulaire (10 x 7 m) pour une hauteur de 3, 8 mètres. Construite en béton armé, elle représente des rayonnages de bibliothèque remplis de livres dont le dos est tourné vers l'intérieur, ce qui empêche de lire leurs titres. C'est pourquoi le monument porte également l'appellation de « Bibliothèque sans nom ». Les volumes fermés, inaccessibles à la lecture, symbolisent les vies interrompues de ces 65 000 personnes. (source wikipedia)

    
Escaliers,  2001, crédit Tate Modern Museum

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