lundi 2 février 2015

HDA: La ville en flamme par Marc M. 3C

Voici le travail d'un élève de 3ème autour d'une oeuvre préparée pour le brevet d'Histoire des Arts.
Ce travail ne vaut pas comme correction mais comme piste d'approfondissement.
L'avis du prof: La description est personelle et très approfondie. C'est un beau travail du regard qui comptera pour beaucoup lors de l'oral. On déplore néanmoins l'absence totale d'explication de cette oeuvre visionnaire.


La ville en flammes




INTRODUCTION

La ville en flammes est un tableau peint par Ludwig Meidner en 1913. Il fait 692 cm de longueur et 575 cm de largeur. Ce tableau est une huile sur toile. Le tableau représente une ville en flammes, comme son nom le dit.

BIOGRAPHIE DE LUDWIG MEIDNER

Ludwig Meidner est né à Bernstadt, Silésie, le 18 avril 1884 et il est mort à Darmstadt le 14 mai 1966. Il fut un peintre et graveur expressionniste allemand. Il fit ses études à Breslau avant d’aller à Berlin en 1905. De 1906 à 1907, il fit ses études à Paris où il fréquenta l’Académie Julian et se lia d’amitié avec Amedeo Modigliani. Quand il revint à Berlin, il peignait et gravait jusqu’en 1916. La plupart de ses œuvres majeures sont une vision apocalyptique de l’homme et de la ville. Ca serait un peu comme l’héritage de Van Gogh et d’ Edvard Munch. Il fit deux ans de service militaire en 1918. Et il se consacre à l’enseignement avant d’être déclaré « artiste dégénéré » et de vivre dans l’exil londonien de 1939 à 1953.
Il échangea des lettres avec le rabbin et hazzan Pinchas Kalhenberg au sujet des relations entre le judaïsme et la peinture, et notamment sur son retour en Allemagne.

DESCRIPTION

Dans l’ensemble, le tableau est composé avec des figures plutôt géométriques mais quelconques. Le tableau est divisé en deux parties : il est coupé horizontalement par le milieu : en haut le village qui est en flammes, et en bas les personnes. Les couleurs sont un peu vives (jaune), cependant il y a des couleurs plus sombres (bleu et noir) car c’est un tableau tragique.

Si on parle de la partie basse, on peut voir que les deux premières personnes qui sont à gauche du tableau, regardent le village très désespérés, car celui de gauche, lève ses mains avec les doigts séparés et son œil qui est plat (on pourrait dire qu’il pleure) et si on a un peu plus d’imagination, on peut voir son expression en train de dire « pourquoi ! » ou bien « non ! ». Pareil pour celui de sa droite, mais il semble être plus affecté car il est agenouillé et sauf qu’il porte ses mains sur sa tête. Et sur le côté gauche du premier personnage dont j’ai parlé, deux autres courent pour s’enfuir de l’incendie. On pourrait dire qu’ils sont penchés car peut être de l’incendie, sautent des morceaux de pierre.

Dans la partie haute du tableau, en premier plan on voit la fumée bleue. En second plan, on voit les bâtiments jaunes et noirs. Pour moi le jaune serait le reflet du feu. Et le noir est présent puisqu’il représente la nuit, pour accentuer le fait qu’il y ait un incendie. On peut voir un contraste entre le jaune et le noir. Dans cette partie, on voit également des points qui semblent des « flashs » qui doivent être les lanternes qui s’illuminent pendant la nuit dans la rue.
COMPARAISON

On peut le comparer cette œuvre avec le tableau de Georges Grosz, Hommage à Oskar Panizza, peint en 1917. Dans ce tableau c’est vrai qu’il y a plus de personnages mais beaucoup plus étranges. Deux couleurs règnent sur le tableau : orange et noir. Je ne sais pas trop où sont les parties du feu. On ne voit presque rien. C’est pour cela que j’ai choisi l’autre tableau ; il y a des différentes couleurs pour différencier les parties, et on voit plus clairement les personnages, ils sont plus réels.
Georges Grosz Ludwig Meidner

AVIS PERSONNEL

Je n’ai pas trop aimé le tableau de Ludwig Meidner car je n’aime pas les tableaux qui sont en formes géométriques. Car c¡est pas trop lisible et parfois à cause de ses formes, le tableau semble être décomposé et alors on croit que le tableau mélange les « choses ». Et je n’aime non plus quand dans ce cas, les édifices ont les fenêtres qui ne sont pas dans sa « place » (les fenêtres ne sont pas alignées, plus longues que les autres...), c’est une manie.


SOURCES

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