lundi 25 avril 2022

La représentation d'Adolf Hitler dans la bande-dessinée (EPI Histoire et bande-dessinée)

 "Né en Autriche et soldat pendant la Première Guerre mondiale, Adolf Hitler(1889-1945) devient le chef du parti nazi en 1921. Après un putsch manqué (1923), il expose la doctrine national-socialiste dans Mein Kampf et la met peu à peu en application après son arrivée au pouvoir en 1933. Il transforme l’Allemagne en un État totalitaire dont il se proclame le « Guide » (Führer) et sa politique extérieure mène à la Seconde guerre mondiale, guerre totale marquée par la domination allemande sur l’Europe et le génocide des Juifs." (source Larousse en ligne)

La figure d'Adolf Hitler est évidement présente dans de nombreuses Bande-dessinées Historiques, le plus souvent réalisés dans un style réaliste ou semi-réaliste mais pas seulement. Si certaines BD s'appliquent à restituer des faits avec rigueurs, d'autres font le choix de créer des fictions dans un cadre historique précis, comme dans les série dent d'ours ou les enfants de la résistance.

Plusieurs couvertures de BD mettant en avant la figure d'Adolf Hitler dans un style réaliste et semi-réaliste dans le cadre de documentaires, de récits historiques ou de fictions insérées dans le réel.

A gauche une BD controversée et revisioniste des la fin des années 70 publié chez Elvifrance
Au centre et a droite deux apparitions d'Adolf Hitler en style semi-réaliste dans la série les enfants de la résistance 

 
Béka et Etien, Champignac, Tome 2, le patient A, 2021
Un exemple de récit frictionnel dans lequel interviens Adolf Hitler




La Part de l'ombre, l'histoire incroyable mais vraie de l'homme qui a failli tuer Hitler, 
par Pat PernaFrancisco Ruizge

D'autres auteur ont fait le choix du registre animalier, dont le chef d'oeuvre le plus marquant est le Maus d'Art Speigelman (1980), où les juifs sont des rongeurs et les nazis des chats mais où Adolf Hitler n'apparait pas à part sous la forme du logo visible sur la couverture. Il faut donc citer la bête est morte, publié dès 1944 par le français Calvo, qui représente Hitler sous les traits d'un loup où le plus récent Hitler La véritable histoire vraie (2019, Swysen/Ptiluc) avec des rats qui associent tout deux véracité historique avec un graphisme jeunesse animalier. On sait qu'Hitler lui-même a fait l'analogie entre la population juive et le rats.




Le personnage identifiable d'Adolf Hitler est aussi très présent dans l'univers du manga. Un excellent article écrit par une professeure d'Histoire explique ce phénomène populaire en suivant ce lien.

Trois œuvres sont à retenir, qui intègrent la figure historique d'Hitler à une fiction crédible dans le but de dénoncer ou interroger la nazisme. L'histoire des 3 Adolf, réalisé par le grand maître Ozamu Tezuka en 1983. La page du discours d'Hitler montre une capacité saisissante à saisir l'aura di dictateur. Il est interessant de comparer cette image avec deux vidéos: l'une d'un discours réel du fürher dans le film le triomphe de la volonté de Leni Riefenstahl, l'autre de sa parodie par Charlie Chaplin dans le dictateur.








Le Hitler de Shiregu Mizuki de 1971 porte aussi un regard intéressant sur le dictateur car il cherche à comprendre comment se met en place le nationalisme. Il faut noter que l'auteur à perdu un bras dans la guerre du pacifique en 1942. Enfin la fiction Devilman de Gô nagai, créateur de Goldorak, met en scène le personnage d'Hitler dans le tome 3.
Une version manga du livre d'Adolf Hitler Mein Kampf est disponible depuis 2009 dans la collection  Manga de dokuha.



La figure d'Hitler est aussi présente dans le comics américain. Les BD aux USA ont souvent servie de support pour véhiculer l'idéologie politique dominante; les communistes et les nazis ont souvent le rôle des méchants, c'est pourquoi il n'est pas rare de voir Batman et Superman affronter Staline ou Hitler.



Il faut aussi parler des auteurs qui vont utiliser la figure d'Hitler dans des œuvres totalement imaginaires dans le temps et l'espace. Par exemple le tome d'infinty 8, retour vers le führer, est une histoire de science-fiction dans laquelle le cadavre d'Hitler est réanimé à l'aide d'un robot pour devenir le super méchant de l'histoire. D'autres auteurs vont utiliser la figure d'Adolf Hitler dans des BD humoristiques, pour le tourner ne dérision, créer un décalage ou faire de l'humour noir. C'est le cas par exemple l'album le fils d'Hitler de Pieter De Poortere, sorti en 2010.
On citera aussi l'album de science fiction minimaliste J'ai tué Adolf Hitler (2007) par Jason et le très sulfureux Hitler = SS de Vuillemin, interdit dès sa sortie en 1980, dont Hitler n'est présent que dans le titre mais qui est un symbole d'humour noir et irrévérencieux très provocateur.
 Les caractéristiques physiques (taille, coupe de cheveux, moustache, uniforme et croix gammée) permettent d'identifier le personnage même dans un dessin très simpliste.





L'aura négative du personnage, son association à l'extrême droite radicale et ses spécificités physionomique, font du dictateur un source d'inspiration inépuisable pour les dessinateur de presse et les caricaturistes, qui utilisent largement les codes de la BD traditionnelle (styles graphiques, bulles...).
Le journal satirique Charlie hebdo à fait quelques couvertures mettant en scène le personnage Hitler pour réagir à l'actualité.

Les bande-dessinées de Jason et Vuillemin citées plus haut et deux couvertures du journal Charlie Hebdo mettant en scène Hitler qui commente l'actualité de l'époque. 



On pourra approfondir le thème avec le catalogue de l'excellente exposition Shoah et bande-dessinée présentée au mémorial de la Shoah il y a quelques années.







vendredi 8 avril 2022

Culture : que proposent les candidats à la présidentielle ?

Thématique secondaire de cette campagne présidentielle 2022, la culture et les arts sont absents des débats et des préoccupations des candidats. Public Sénat vous détaille cependant les mesures proposées par les prétendants engagés dans la course à l’Elysée. (article copié du site public-senat)





  • Valérie Pécresse, Molière au Panthéon

Le programme culture de la candidate Les Républicains (LR) s’articule tout d’abord sur le renforcement des moyens humains et financiers accordés aux actions culturelles. Valérie Pécresse préconise de « tripler le budget alloué à l’éducation artistique et culturelle, de 100 à 300 millions d’euros par an. » La candidate envisage également une diminution de la TVA sur les biens culturels. Concernant l’éducation, la présidente de région envisage un renforcement des enseignements artistiques et culturels de « la maternelle à l’université. » Valérie Pécresse propose de créer un musée national itinérant d’art contemporain et du design.

La sauvegarde du patrimoine est le second volet du programme culturel de la candidate. Elle prévoit de consacrer 2,5 milliards d’euros sur cinq ans, « soit une augmentation de 40 % pour répondre à une situation catastrophique. » L’ex-ministre plaide pour l’entrée de Molière au Panthéon et l’augmentation des crédits d’acquisition pour les musées nationaux. La candidate entend également soutenir la création artistique avec la mise en place d’un plan de reprise post-Covid pour les secteurs les plus affectés et la création d’un « fonds national pour les talents émergents » doté de 250 millions d’euros. Concernant l’audiovisuel, Valérie Pécresse propose un nouveau modèle de financement pour le secteur public, un financement budgétaire « précédé d’un avis de l’Arcom sur les moyens à accorder. »

  • Emmanuel Macron : Métavers, commandes publiques et liberté informationnelle

Lors de la présentation de son programme aux Docks de Paris à Aubervilliers début mars, le président-candidat a exposé son projet culturel, un projet défendant « l’indépendance culturelle et informationnelle. » Emmanuel Macron souhaite poursuivre les efforts menés au cours de son mandat « pour une information libre et indépendante. » « Nous lancerons au niveau national et européen, des Etats-généraux pour le droit à l’information. Ils auront la vocation d’établir les éléments permettant de défendre l’information libre et indépendante. » Le candidat souhaite également la consolidation du modèle économique « pour pérenniser le financement de l’information libre et indépendante. »

Le chef de l’Etat souhaite poursuivre les commandes publiques artistiques. Le renouvellement de ce dispositif permettrait selon Emmanuel Macron de « soutenir les jeunes créateurs. » Le président de la République s’engage à investir pour constituer « des métavers européens, un sujet clé pour permettre à nos créateurs de créer et de ne pas dépendre d’acteurs et agrégateurs américains ou chinois. » Début mars, le président candidat a également affirmé sa volonté début mars de supprimer la redevance de l'audiovisuel public.

  • Anne Hidalgo, une culture au quotidien

Tout d’abord, la maire de Paris se désole de la marchandisation du secteur culturel, phénomène qui s’est accentué selon elle, depuis le début de la présidence Macron. Dans son programme présidentiel, elle affirme son engagement pour « défendre la liberté de création et de diffusion. » Si elle est élue présidente de la République, Anne Hidalgo prévoit de réserver 10 % des programmations des institutions culturelles financées par l’Etat « à la nouvelle création quel que soit le domaine. » L’élue parisienne propose la création « d’artothèques » dans l’Hexagone, des médiathèques culturelles consacrées exclusivement aux arts plastiques. Son programme prévoit un meilleur accompagnement des acteurs du spectacle vivant ébranlés par la crise sanitaire en systématisant les résidences d’artistes « dans toutes les scènes publiques. »

Elle promet une meilleure visibilité de la culture au quotidien en investissant « les lieux publics, les hôpitaux, les universités, les commissariats et les bâtiments administratifs » d’œuvres d’art. Anne Hidalgo s’engage à défendre une politique de préservation du patrimoine « ambitieuse », sans toutefois dévoiler les contours d’une grande politique publique sur le sujet. Concernant l’audiovisuel, la candidate s’engage à défendre le service public en garantissant un financement indépendant « en confortant la Contribution à l’Audiovisuel Public (CAP) », une contribution « juste et universelle » qui permettra de financer la création cinématographique et audiovisuelle.

 

  • Yannick Jadot, cinq milliards d’euros supplémentaires sur la durée du quinquennat

Dans son programme, l’eurodéputé dévoile ses propositions en faveur « de la culture et de la création. » Le candidat écologiste propose d’augmenter le budget du ministère d’un milliard d’euros supplémentaires par an pendant les cinq années de son mandat. Yannick Jadot s’engage également à porter « la création à hauteur de 25 % » du budget culturel de l’Etat. Face à « l’appétit des géants du numérique », le candidat EELV annonce son intention de défendre le modèle de « l’exception culturelle » française en soutenant notamment le développement « de lieux culturels indépendants. »

Le député européen propose une meilleure reconnaissance des spécificités culturelles locales. Il annonce son intention de ratifier la Charte européenne des Langues régionales ou minoritaires. Yannick Jadot ambitionne de lutter contre la précarité affectant les artistes. Afin « de les aider à sécuriser leur carrière », il promet la création d’un revenu pour les artistes et les auteurs « qui ont vocation à vivre de leur création et dont les métiers ne relèvent pas du régime de l’intermittence du spectacle. »

 

  • Jean-Luc Mélenchon, une politique renouvelée et innovante

Pour le candidat de l’Union Populaire, le service public de la culture et des arts est fragilisé « par des dynamiques novices dans la culture à l’œuvre depuis trois quinquennats. » Dans la perspective de renforcer et renouveler l’action de l’Etat, Jean-Luc Mélenchon annonce plus de 70 propositions sur le sujet. Le député des Bouches-du-Rhône envisage une nouvelle « éducation artistique et culturelle », en développant les formations et les enseignements « dans les temps scolaires, périscolaires et extrascolaires » et en jumelant les établissements scolaires et culturels. Parallèlement, l’Insoumis souhaite renforcer les moyens alloués aux écoles supérieures d’arts, « réengager le ministère […] dans le soutien financier aux conservatoires » et augmenter « les effectifs des professeurs, artistes enseignants et chercheurs dans l’enseignement artistique. »

Concernant le ministère de la Culture, le candidat à l’élection présidentielle souhaite accroître son budget, ses moyens et « mener la bifurcation écologique dans les arts et la culture notamment dans la rénovation des bâtiments culturels. » Le député se fixe également comme objectif une culture « plus accessible » au quotidien pour les publics. Cette action de proximité se définit par un soutien accru de l’Etat auprès des associations et des maisons de jeunes et de la culture (MJC), une « valorisation » et un développement des librairies indépendantes, cinémas, salles de concert, et lieux physiques pour le spectacle vivant. Jean-Luc Mélenchon désire que la puissance publique « reconnaisse le travail de l’art. » Il veut réformer et améliorer le régime des intermittents, créer un « Centre national des artistes auteurs » pour négocier une protection « adaptée à ces professions. » Le programme « culture » s’étend également aux enjeux de protection du patrimoine, le candidat propose des travaux de rénovation sous la direction des services de l’Etat et des Directions régionales des affaires culturelles (DRAC). Le candidat met l’accent sur la « défense de la diversité et l’indépendance de nos industries culturelles. » Il promet une meilleure reconnaissance du jeu vidéo avec la création d’une institution sur le modèle du Centre national du cinéma et le développement d’écoles publiques. Le député préconise « la création d’une médiathèque publique en ligne gratuite regroupant les œuvres tombées dans le domaine public » et l’application de lois de déconcentration dans les secteurs culturels « afin de garantir l’indépendance et favoriser la diversité d’expression et de création. »

 

  • Fabien Roussel : la création d’un grand Ministère de la culture, de l’éducation et des médias

À l’occasion du 400e anniversaire du baptême de Molière le 22 janvier, le candidat communiste en a profité pour appeler à une refonte des politiques publiques culturelles : « Il est urgent de remettre l’art, la culture et l’éducation populaire au cœur de la vie sociale et démocratique, parce que c’est la seule voie pour l’émancipation. » Pour parvenir à cet objectif, Fabien Roussel entend restaurer la culture par la création d’un grand « Ministère de la culture, de l’éducation et des médias » doté d’un budget ambitieux fixé à 1 % du PIB. « Ce niveau d’engagement financier correspond à une augmentation de l’ordre de 30 % des budgets publics actuels. » Ce ministère disposerait de prérogatives étendues sur les questions relatives à la Francophonie et à l’action culturelle à l’étranger.

Au niveau national, le ou la ministre aurait pour objectif de réduire les inégalités entre les territoires, « en matière d’équipements et de soutien à la création. » Pour définir cette nouvelle politique publique, Fabien Roussel propose également de convoquer des « Etats-généraux de la culture, interdisciplinaires et décentralisés » réunissant l’ensemble des acteurs du pays. Le candidat communiste prévoit de défendre les artistes et les auteurs. Comme la candidate socialiste Anne Hidalgo, Fabien Roussel préconise un renforcement du statut des intermittents notamment pour les artistes « du spectacle vivant et de l’audiovisuel. »

 

  • Philippe Poutou, fin de la marchandisation de la culture et de l’information

Interrogé sur sa mesure phare pour la culture sur France 2, le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste estime, « qu’il faut un véritable public des cultures. » Philippe Poutou défend une meilleure reconnaissance et une promotion des langues et des cultures régionales. Le candidat à l’élection présidentielle veut « une culture indépendante des intérêts privés. » Il préconise une liberté complète de la création et de diffusion et plusieurs mesures concernant le statut des intermittents : garantie de rémunération, respect du droit au congé de maternité, respect au congé longue maladie…

Le candidat à l’élection présidentielle défend une refonte du système médiatique. « L’information ne doit pas être une marchandise », explique-t-il. Il propose un démantèlement de l’Arcom, une nouvelle législation anti-concentration des médias et une refonte des aides financières à la presse.

  • Nathalie Arthaud, la culture absente du programme de la candidate

La candidate de Lutte Ouvrière concentre son programme sur les questions sociales et économiques. Aucune mesure proposée par Nathalie Arthaud ne concerne les problématiques culturelles.

  • Éric Zemmour, « assurer l’harmonie et la beauté de toutes les villes de France »

L’action culturelle voulue par l’ancien éditorialiste s’articule autour de la « préservation du patrimoine français. » Le candidat du parti « Reconquête ! » préconise d’établir un audit, un bilan complet en début de mandat sur l’état des biens patrimoniaux dans l’Hexagone. Éric Zemmour prévoit un financement de deux milliards d’euros sur cinq ans pour « sauver le patrimoine monumental et restaurer les biens en péril. » L’ex-journaliste promet « d’assurer l’harmonie et la beauté de toutes les villes de France » grâce à l’instauration de nouveaux Plans Locaux d’Urbanisme, « soucieux » des spécificités architecturales locales.

La promotion de la culture figure également au cœur des propositions du candidat. Éric Zemmour souhaite conditionner les subventions accordées par le CNC aux productions cinématographiques « assurant la promotion et la diffusion de la culture française et européenne […] comme l’adaptation d’œuvres littéraires et d’évènements historiques. » Pour mener à bien ces politiques, le candidat propose de créer un « grand ministère d’Etat du Savoir et de la Transmission » regroupant « l’Instruction publique », l’enseignement supérieur et la culture. Il souhaite également réformer l’audiovisuel en privatisant les chaines généralistes et d’information du service public. Le projet présidentiel prévoit de confier les antennes régionales de France 3 et France Bleu aux collectivités territoriales.

  • Marine Le Pen, protéger et valoriser le patrimoine

La députée du Pas-de-Calais, candidate à l’élection présidentielle promet de ne pas chambouler le système culturel actuel. « Les aides dont bénéficient aujourd’hui la création et la promotion des différents secteurs de l’activité culturelle et notamment le régime des intermittents du spectacle », ne seront pas remises en cause. Marine Le Pen entend conserver le statu quo. L’accent est donc mis sur « la protection et la mise en valeur » du patrimoine matériel et immatériel de l’Hexagone. Pour la candidate du Rassemblement Nationale (RN), le budget actuel pour l’entretien et la restauration des monuments est insuffisant. Elle souhaite le tripler et porter cette enveloppe à un milliard d’euros par an. « L’initiative du Loto du Patrimoine sera confortée et exonérée des taxes sur le loto », précise-t-elle. Marine Le Pen envisage la création d’un « service national du patrimoine » permettant aux jeunes de 18 à 24 ans « d’œuvrer à la restauration, à la valorisation de notre patrimoine bâti, mais aussi naturel. » Concernant l’audiovisuel public, la candidate souhaite entamer la privatisation des chaînes publiques et la suppression de la redevance.

  • Jean Lassalle, création de Fêtes des sports, de l’engagement et du savoir

Le projet présidentiel du Landais entend porter une réorientation des financements publics pour soutenir « la création indépendante. » Jean Lassalle promet la création d’un fonds public dédié aux lieux culturels facilitant « l’accès aux plus défavorisés. » Le député promet d’instaurer un conditionnement des financements publics aux groupes privés en fonction de « l’indépendance des propriétaires. » Le candidat entend mener une réforme du régime d’intermittence du spectacle et préconise une « revalorisation du statut et des salaires. » Il annonce dans son projet présidentiel la création de trois fêtes nationales supplémentaires : la Fête des Sports prévue le 21 septembre, une fête célébrant l’engagement le 21 décembre et une Fête du Savoir le 21 mars.

  • Nicolas Dupont-Aignan, création de parcs à thèmes historiques sur le modèle du Puy-du-Fou

De son côté, le candidat à l’élection présidentielle du parti Debout la France défend 42 propositions pour « retrouver l’ambition au service d’une culture populaire de qualité et d’un patrimoine exceptionnel. » Le député entend « sauvegarder et faire vivre le patrimoine » en augmentant les crédits d’entretien à 400 millions d’euros par an. Il envisage l’instauration « d’un fond de sauvegarde » destiné à protéger le patrimoine rural. Il propose également la multiplication des parcs à thème historique « sur le modèle du Puy-du-Fou. »

Parallèlement à cette mission de protection et valorisation du patrimoine, Nicolas Dupont-Aignan propose la création d’un grand ministère englobant « patrimoine, tourisme, le spectacle vivant, les arts, les lettres, le cinéma et la communication. » Il propose de dédier 1 % du budget de l’Etat à l’action culturelle et « consacre 0,5 % du budget de tous les grands programmes d’équipements à la création artistique. S’il est élu président, Nicolas Dupont-Aignan s’engage à soutenir activement les arts du cirque, la tradition foraine et « assurer la survie de l’opéra. » Il propose l’inscription du jeu-vidéo comme « un art à part entière » bénéficiant d’une délégation dédiée. Le candidat souhaite démocratiser l’accès à la culture en instaurant la gratuité des musées le dimanche et en favorisant l’enseignement de l’histoire de l’art dès le collège. Le projet président du candidat souverainiste prévoit un meilleur accès des personnes en situation de handicap à la culture et aux établissements du secteur.


vendredi 1 avril 2022

Jeu point Bonus

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Dans quel endroit insolite l'Artiste Jeff Koons prévois-t 'il d'exposer ses prochaines œuvres ?