L'oeuvre de la semaine: The Guerilla Girls

Le projet fédérateur de cette année porte sur les femmes remarquables.
En arts plastiques, chaque semaine, le portrait, la vie, l'œuvre d'une artiste, peintre, sculpteur, plasticienne, architecte...
Présenté en debut d'heure, l'article sera l'occasion d'aborder des questions actuelles portant sur l'égalité, la tolérance et le mieux vivre ensemble.

Guerrilla Girls, Do Women Have To Be Naked To Get Into the Met. Museum?, 1989, Affiche

"En 1989, à New York, un groupe d’artistes féministes se livre à une petite enquête dans un grand musée de la ville. Le constat est déplorable, mais elles ne perdent pas leur sens de l’humour. Elles réalisent une affiche avec une question provocatrice : « Les femmes doivent-elles être nues pour entrer au Metropolitan Museum ? » Car, si l’on cherche les femmes au musée, c’est nues et peintes, dans les tableaux, qu’on peut les trouver. Quant aux œuvres réalisées par les artistes femmes, l’histoire de l’art et les musées ont tendance à les oublier. Dans leurs actions, les Guerilla Girls revendiquent également une place plus importante pour les artistes de couleur. Car l’art contemporain n’est pas seulement « blanc » et « masculin » !" (texte issu du cahier numérique du collège Charles Foucault à Tourcoing)

Photographie de Georges Lange mettant en scène le collectif des Guerrilla Girls lors d'une action urbaine de collage d'affiche.

Un article pour approfondi ici
Le site du collectif et son actualité ici

6ème: les valeurs de gris

Fiche de travail des 6ème sur les valeurs de gris

Jeu point bonus

Si vous trouvez la réponse à cette énigme avant vendredi prochain, vous gagnez un point bonus sur le prochain travail.

Laissez votre réponse en commentaire de ce poste avec votre prénom, la premier lettre de votre nom et votre classe (exemple: Pablo P. 6H).Tous les commentaires et la réponse seront publiés vendredi prochain.

Quelle est cette reine de France peinte par Elisabeth Vigée-Le Brun ?

Actualités du café pédagogique

Restaurer la place des femmes dans la littérature
Le 1er texte de la littérature mondiale a été écrit au 13ème siècle avant Jésus-Christ par une poétesse de Mésopotamie, Mme de La Fayette a inventé le roman psychologique, Colette a écrit la 1ère autofiction : où l’enseigne-t-on ? L’histoire littéraire officielle, écrite par les hommes, et les programmes scolaires, qui en déclinent le « roman national », accordent bien peu de place aux autrices. Pour combattre cette discrimination parait l’ouvrage « Des femmes en littérature, 100 textes d’écrivaines à étudier en classe ». De la 6ème à la 3ème, pour chaque thème du programme de français, sont proposés des extraits variés, enrichis d’un appareil critique et pédagogique. Avec les mêmes enjeux, essentiels, le projet web « George - Le deuxième texte » construit en ligne une base de textes pour « donner plus de visibilité aux autrices dans les programmes scolaires, afin que les jeunes puissent s’identifier à des figures fortes, sans distinction de genre. » Le 23 septembre 2018 à Brest, un atelier collaboratif a ainsi invité à transcrire sur Wikisource des livres désormais libres de droits écrits par Marie Lenéru, dramaturge et diariste brestoise injustement oubliée.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/09/24092018Article636733698194049574.aspx


Se lancer en pédagogie Freinet
" Avec un groupe de "copains" qui mènent le même combat que moi, nous nous sommes mobilisés, et avons créé un espace neuf, précieux, mutualisé, pratique, pour aider tous ceux qui veulent travailler autrement". Avec son site, Daniel Gostain offre une véritable encyclopédie numérique de la pédagogie Freinet. On apprend à travailler la lecture, l'écriture, le calcul dans une optique Freinet. Les questions de l'aménagement de la classe, du travail individualisé, de la relations avec les parents sont aussi évoquées. " Les pistes que vous pouvez consulter, télécharger, imprimer, sont celles proposées à chaque fois par un membre de l'ICEM-Pédagogie Freinet, et donc ne reflètent que sa propre pratique. Choisissez celles qui vous parlent le plus, et peu à peu, laissez-vous porter !"
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/09/19092018Article636729388869237942.aspx

Orientation : Les études d'art
Bd, design, cinéma d’animation, mode, musique, danse, théâtre... les domaines de la création font rêver. Et les lycéens sont toujours plus nombreux à envisager une formation supérieure artistique. Cette nouvelle brochure Onisep présente à l'aide de témoignages les métiers et les formations de cette filière recherchée. Sont proposées, pour chaque filière, toutes les informations utiles : durée des études, niveau d’entrée, coût de la scolarité, organisation des cursus, diplômes délivrés, débouchés... autant de critères à prendre en compte.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/09/11092018Article636722447485887163.aspx

Exposition en Andorre

Les élèves qui visiteront les expositions suivantes et rapporteront le ticket ou une photographie du lieu gagnerons 1 point bonus. Entrée gratuite (jusqu’à ce week-end pour Santa Coloma).

Présentation des deux projets pour la biennale de Venise. Certains élèves ont rencontrés ces deux artistes l'année dernière.
https://www.cultura.ad/artalroc-sala-d-exposicions

L'église de Santa Coloma présente une reconstitution audiovisuelle des fresques romanes à l’intérieur du bâtiment. L'entrée est gratuit jusqu’à la fin de la semaine.

4ème: La mise aux carreaux

Quelques travaux en cours des élèves de 4ème.

6ème, le post-it

Travaux et autoévaluation des élèves de 6ème. Il fallait dessiner un maximum de personnages sur un post-it.

L'oeuvre de la semaine: Elisabeth Vigée Le Brun

Le projet fédérateur de cette année porte sur les femmes remarquables.
En arts plastiques, chaque semaine, le portrait, la vie, l'œuvre d'une artiste, peintre, sculpteur, plasticienne, architecte...
Présenté en début d'heure, l'article sera l'occasion d'aborder des questions actuelles portant sur l'égalité, la tolérance et le mieux vivre ensemble.

Elisabeth Vigée Le Brun, Autoportrait au chapeau de paille, 1782,
Huile sur toile, 97,8 × 70,5 cm, National Gallery, Londres

Elisabeth Vigée Le Brun, née Louise-Elisabeth Vigée (1755-1842) est une célèbre portraitiste qui a bousculée les conventions de son époque.
Au 18ème siècle, il était très mal vu pour une femme d'être artiste, et même de travailler pour la noblesse et la bourgeoisie. Dans l'autoportrait ci-dessus elle affirme ce choix et regardant le spectateur droit dans les yeux, comme dans une attitude de défi. Elle se montre vêtue à la mode mais tenant les outils de son métier à la main: pinceaux et palette de couleurs.
Son talent et son tempérament en feront une artiste incontournable, peintre officielle de la Reine Marie-Antoinette et première femme à entrer à l'académie Royale de peinture.

Sa vie en 5 œuvres ici.

Elisabeth Vigée Le Brun, Portrait de la Reine Marie-Antoinette, 1783,
 huile sur toile, Musée de Versailles

Les transparents de Carmontelle au Louvre-Lens

L'exposition temporaire Trésors, dans la galerie du Temps du Louvre-Lens, présente 4 pièces majeur du musée. On pourra y voir un des rare rouleau complet de 13 mètres du dispositif optique de Louis Carrogis, dit Carmontelle, qui se trouve au programme de l'option facultative.

La page de l'exposition ici (jusqu'au 1er Octobre)

 Louis Carrogis, dit Carmontelle, Promenade dans un parc (détail du rouleau), 1717 – 1806,
Plume et encre, rehauts de gouache et d’aquarelle sur papier filigrané Whatman 

Vue de l'exposition au Louvre-Lens
Photographie Christiane M, libre d'utilisation pour usage pédagogique

L'oeuvre de la semaine: Les interdictions d'Annette Messager

Le projet fédérateur de cette année porte sur les femmes remarquables.
En arts plastiques, chaque semaine, le portrait, la vie, l'œuvre d'une artiste, peintre, sculpteur, plasticienne, architecte...
Présenté en debut d'heure, l'article sera l'occasion d'aborder des questions actuelles portant sur l'égalité, la tolérance et le mieux vivre ensemble.

Annette Messager, Les interdictions en 2014, 2014, installation de dessins et poupées réalisées par l'artiste

"Pour ce nouveau projet, Annette Messager a redessiné une série de pictogrammes d’interdictions bien réelles trouvées sur Internet ou croisées au fil de ses voyages à travers le monde. Interdictions qui présentent, outre un graphisme souvent séduisant (« interdit au gaz de schiste »), un caractère franchement comique (« interdit d’uriner », « interdit de porter des cheveux longs », « No sex in the Spa »), éventuellement grinçant (« interdit de se noyer »), absurde(« interdit de tourner le pied vers la droite en haut de l’escalator »), ou scandaleux (« interdit de conduire aux femmes en burqa »), et qui parce qu’ils sont réunis donnent envie de rire jaune. Ils créent un sentiment d’étouffement et de privation de liberté qui sonne comme un paradoxe quand on se souvient du slogan phare de mai 68, « il est interdit d’interdire ». Devant de tels freins à la responsabilité individuelle, Annette Messager montre les humains réduits à l’état de pantins désarticulés et mous, glissant sans consistance vers un avenir où tous leurs comportements seraient régis sans qu’il ne soit plus nécessaire de recourir à l’effort du libre-arbitre. 

Jouant avec les signes du quotidien, confrontant l’humour à la violence banale des restrictions individuelles, Annette Messager nous amène avec ses Interdictions à reconsidérer ces balises sociales comme un vocabulaire collectif dont il nous appartient de limiter l’invasion, sous peine non seulement de ridicule, mais surtout d’une moindre liberté." (source Editions Dilecta)

Détail de l'oeuvre

Références artistiques

Les références ci-dessous ont été vues en classe par les élèves de 6ème lors du sujet Dessin/Support/Format.

Elles peuvent être imprimées en couleur pour être collées dans le cahier.

Renoir, le bal du moulin à galette, 1876, huile sur toile, 131x175 cm © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay)

Dans ce tableau précédent, le peintre a créé un effet de foule par la mise en perceptive (profondeur) d'un enchaînement de plans successifs, où les personnages de derrière, masqués par ceux de devant, deviennent de plus en petits, jusqu'à n'être que des silhouette. 

Martin Hanford, où est Charlie?,1987

ici, par contre, il n'y a pas d'effet de profondeur. L'illustrateur à choisi de dessiner sa scène par dessus.

L'oeuvre de la semaine: Tamara de Lempicka

Le projet fédérateur de cette année porte sur les femmes remarquables.
En arts plastiques, chaque semaine, le portrait, la vie, l'œuvre d'une artiste, peintre, sculpteur, plasticienne, architecte...
Présenté en debut d'heure, l'article sera l'occasion d'aborder des questions actuelles portant sur l'égalité, la tolérance et le mieux vivre ensemble.

Autoportrait (Tamara dans une Bugatti verte) est un autoportrait de l'artiste Tamara de Lempicka, qu'elle a peint à Paris en 1929.

Tamara Łempicka, connue en France sous le nom Tamara de Lempicka (1898-1980), est une peintre polonaise représentative du mouvement Art déco.
Son style pictural s'inspire de la géométrisation des formes du cubisme, surtout dans le traitement des tissus, pour mettre en scène des femmes modernes et libres, incarnant le désire d'émancipation de l'époque.
La vie même de l'artiste exprime cette volonté des femmes des années 30 de se libérer du patriarcat (c'est à dire du pouvoir des hommes dans la société et dans le couple).

Tamara de Lempicka (1898 - 1980), Jeune fille en vert. (Jeune fille aux gants), 1927 - 1930, Huile sur contreplaqué, 
 61,5 x 45,5 cm, Beaubourg, Paris

Un article de TV5 monde sur sa biographie en BD ici

Bonne rentrée