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20 mars 2016 — David André, réalisateur, nous le confirme : "
Dans mon documentaire 'Chante ton bac d'abord' tourné dans un Lycée du
Pas-de-Calais, j'ai vu des élèves être littéralement 'sauvés' par
l'enseignement des arts plastiques : sauvés du stress, de la
reproduction sociale, de la mauvaise image de soi, de l'inégalité
culturelle, des vies déjà tracées par l'environnement familial, sans
compter l'ouverture au monde, au savoir, à la beauté. Cela devrait être
une priorité plutôt qu'une variable."
Nous, profs d'arts
plastiques, le savons. Mais apparemment ce n'est pas évident pour
certaines personnes qui ont en charge le devenir de nos élèves. Il est
temps de revenir sur une décision injuste. Le monde de l'art, alerté,
réagit.
Le Lycée Dessaignes à Blois ferme l'enseignement de spécialité en Arts plastiques dès l'an prochain en 1ère. C'est le seul lycée du département à proposer cet enseignement de spécialité.
L’expo de la semaine : « Carambolages » Le Grand Palais propose une exposition inédite au concept novateur : décloisonner notre approche traditionnelle de l’art, dépasser les frontières des genres et des époques, et parler à l’imaginaire. 185 œuvres d’art, souvent atypiques, issues d’époques, de styles et de pays différents, sont présentées dans un parcours conçu comme un jeu de dominos, où chaque œuvre induit la suivante par une association d’idées ou de formes. « Carambolages » chahute les neurones et les jeunes y sont particulièrement attendus, dès la Grande section de maternelle ! Un dossier pédagogique est à la disposition des professeurs. http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/03/18032016Article635938808978860496.aspx
Les travaux des élèves réalisés lors des ateliers menés par Julie M. dans le cadre de l'exposition Henri Cartier-Bresson au musée du Tabac, seront présentés en regard des photographies de l'artiste jusqu'au 17 avril. Une occasion rare de voir cohabiter des productions scolaires avec les œuvres qui en ont été l'impulsion.
Les ateliers scolaires sont ouverts jusqu'à la fin de l'exposition.
Si vous trouvez la réponse à cette énigme avant vendredi prochain, vous gagnez un point bonus sur le prochain travail.
Laissez votre réponse en commentaire de ce poste avec votre prénom, la premier lettre de votre nom et votre classe (exemple: Pablo P. 6H).Tous les commentaires et la réponse seront publiés vendredi prochain. Quel est le titre de ce tableau religieux de Pérugin, lié aux fêtes de Paques ?
"Je photographie pour me confirmer que le réel est bien réel". Nous avons confronté cette citation d'Arnaud Claass au travail de trois photographes.
On a tendance à croire que ce que l'on enregistre dans l'appareil photographique, c'est l'image de la réalité. Mais devant certaines images, cette affirmation tend à être bousculée...
Dans sa série photographique Paris la nuit (1992), Bernard Descamps joue avec la lumière artificille pour créer des images argentiques irréelles, sans trucages.
Quand cetrains peintres contemporains cherchent toujours plus de réalisme dans leurs images, certains photographes, par inversion, produisent des images quasi-picturales, allant parfois vers l'abstraction, comme dans Skogar, ci-dessous (une montagne prise au travers d'une vitre embuée).
Bernard Descamps. Paris 1992
Bernard Descamps. Paris Buttes Chaumont 1992
ISLANDE 2010 Skogar
Nan Goldin est née en 1953 à Washington. Elle est rapidement obsédée par la photographie et entre à l’école des beaux-arts de Boston où elle rencontre le photographe David Armstrong, qui deviendra drag queen en même temps que son premier modèle. Nancy côtoie ce milieu marginalisé qu’elle photographiera tout au long de sa vie. Pendant 16 ans elle va travailler à sa série qui la rendra célèbre,The Ballad of Sexual Dependency, constituée de plus de 800 diapositives. Les principaux thèmes évoqués sont la fête, la drogue, la violence, la liberté sexuelle, mais c’est avant tout un témoignage sur la condition humaine et sur les difficultés de la vie. Nan Goldin est confrontée au début des années 1980 à l’apparition du Sida, qui décime ses amis proches qu’elle photographie, de leur vie quotidienne à leur cercueil. Le travail de Nan Goldin a désormais évolué vers des ambiances moins destructrices et plus tendres.
Il s’agit d’une des photographes les plus marquantes du 20ème siècle. Jamais Nan Goldin ne quittera son appareil photo : ses images sont sa mémoire et elle ne cache rien. C’est d’ailleurs ce qui caractérise le plus cette surprenante photographe : son authenticité, son goût du « vrai », sans censure. « Rien n’était calculé » dit-elle à plusieurs reprises. On y voit des individus comme ils sont et cela se ressent dans ces images parfois floues, mal cadrées dans une lumière crue ou avec un flash de face (ce qui casse toutes les règles de la photographie classique : on est au coeur de la contre culture américaine). Ce sont des images prises sur le vif. Elle ira même jusqu’à se photographier peu après avoir été battue par son petit ami de l’époque, ce qui avait manqué de lui faire perdre un œil.
« J’ai commencé à prendre des photos à cause du suicide de ma soeur. Je l’ai perdue et je suis devenue obsédée par l’idée de ne plus jamais perdre le souvenir de personne. » (source http://phototrend.fr/2012/05/zoom-photographe-9-nan-goldin/ )
Nan Goldin, after batered, 1984, cette image, issue de la série All by myself, est un autoportrait de l'artiste, après avoir été battue par son mari
Nan Glodin, Gotscho kissing Gille, Paris France, 1993, cette image montre les ravages du sida. Ce thème à beaucoup marqué les artistes des années 90.
Ses travaux nous montrent beaucoup la vie des marginaux quelle cotoie, homosexuels, transexuels, junkies...
Boris Seewalda créé cette animation pour une musique de Ralf Hildenbeutel en offrant du mouvement à une danseuse dans un ballet de 1250 croquis différents. La vidéo ici
Installé à New York, l’artiste britannique Petros Chrisostomou réalise des images dans lesquelles on ne sait pas si c’est des objets qui sont anormalement gros ou leur décor qui est vraiment très petit.
En réalité c’est la deuxième solution qui est la bonne puisqu’il place des objets normaux et des compositions dans des petits dioramas au réalisme surprenant.
Installée à Los Angeles, l’artiste Reine Paradis crée des mises en scènes ultra-colorées et surréalistes dans lesquelles un personnage en orange est confronté à une mer de bleu intense.
Vous pouvez voir l’ensemble de la série sur son site.
Si vous trouvez la réponse à cette énigme avant vendredi prochain, vous gagnez un point bonus sur le prochain travail.
Laissez votre réponse en commentaire de ce poste avec votre prénom, la premier lettre de votre nom et votre classe (exemple: Pablo P. 6H).Tous les commentaires et la réponse seront publiés vendredi prochain. De quelle artiste japonaise s'ouvre la première retrouspective française au Musée d'Art Contemporain de Lyon ?
Aujourd’hui un petit tour d'horizon sur l'art de la fresque. Le mot fresque vient de l'italien fresco "frais" qui fait partie de l'expression dipingere a fresco "peindre sur un enduit frais". La fresque est une technique de peinture murale exécutée sur un enduit frais, constitué de chaux et de sable. Les couleurs appliquées sont des pigments délayés dans de l'eau. (source Atelier St André)
Giotto, fresque de la chapelle des Scovegni à Padoue, Italie, 1306
Les fresques de Giotto réalisée à Padoue (italie) sont un exemple célèbre de fresque. L’artiste qui fait basculer l’artisanat moyen-âgeux vers la pratique artistique de la Renaissance, peint un ensemble de scène du nouveau testament.
La narration est divisée en cases, comme dans une bande dessinée, et joue avec la caractéristiques physique du lieu. Giotto y utilise abondement le bleu outremer, pigment luxueux à l’époque.
La Nativité de la Vierge, 1303-1305, Giotto, (Padoue, chapelle Scrovegni, mur nord
Chaque case met en scène une scène de l'histoire racontée. Ici par exemple la naissance du Christ. On reconnait le type de maison typique de la Renaissance du Quattrocento, plus symbolique que réaliste mais qui permet de faire la démonstration de la maîtrise d'une perspective balbutiante.
Ci-dessous la scène du Jugement Dernier.
Giotto,Le Jugement dernier, 1306, Fresque, 1000 x 840 cm Padoue
Il est intéressant de noter d'ailleurs combien l’esthétique des installations vidéo de Bill Viola est parfois proche de l'Art des fresques de la Renaissance. C'est particulièrement vrai pour l'oeuvre Going forth by day (2002), ou l'on retrouve même les petites maisons typiques de la peinture du quattrocento.
La tradition de la fresque perdure durant toute la Renaissance et même après, comme on peut le constater avec les peinture de Veronèse pour la Villa Barbao di Maser en 1560.
Les interieurs de l'architecture de Palladio sont entierement peint par Veronèse, créant ce que Daniel Arrase appèle des "lieux de peinture", car nous sommes completement immergé dans l'oeuvre peintre.
Dans ces fresques, Veronèse joue avec le principe de l'illusion, peigant de fausses portes, fausses fenetres s'ouvrant sur de faux paysages, faussses sculptures et colonnes et même faux objets en trompe-l'oeil comme des balais, seaux, chaussres...
Au debut du XXème siècle, les artistes mexicains vont utilser la fresque pour faire descendre l'Art dans la rue et porter un message politique au peuple. C'est le mouvement du muralisme mexicain.
Diego Rivera, Pan amercian unity, 1940, usa
Diego Rivera peint de grands ensembles qui umprunte tant à la naiveté de l'Art populaire mexicain qu'aux inovation du cubisme et du surréalisme.
On retrouve la même idée de descendre l'Art dans la rue, pour le rendre plus accessible à tous, dans le mouvement du street art.
Voici ci-dessous des productions de l'artiste Jan Kalab qui s'inspirent de l'Art abstrait et s'eloignent un peu du graffiti traditionnel.
Travaux du lettrages évoquant des affiches dechirées de l'artsite Max Rippon
Le pochoirs de Icy and Sot
et ceux de Martin Whatson
Fresque abstraite de Elian
Le batiment de la galerie d'Art Urban Nation, régulierement trepeinte par de nouvelles fresques.