Si vous trouvez la réponse à cette énigme avant vendredi prochain, vous gagnez un point bonus sur le prochain travail.
Laissez votre réponse en commentaire de ce poste avec votre prénom, la premier lettre de votre nom et votre classe (exemple: Pablo P. 6H).Tous les commentaires et la réponse seront publiés vendredi prochain. Cette année, quel est le thème de la fête du court métrage, organisé par l'agence du court métrage et intitulé le jour le plus court ?
Olivier Blanckart rejoue des images de l'histoire de l'Art, de la photographie ou de la culture populaire (pochettes de disques) avec du carton et du scotch marron. Il fait aussi des quasi-objets: des silhouette d'objet découpées dans du carton à échelle 1.
Olivier Blanckart, The Remix Saigon (After Eddie Adams), 2000, Scotch tape, kraft paper, cardboard , 300 x 400 x 350 cm - 120 x 155 x 135 inches View : exhibition at the Nadiff gallery, Tokyo sept 1997
Le transfert de pans entiers du visible a toujours été l'affaire de Sylvie Réno, et plus encore s'agissant de ses sculptures en carton. Parmi les artistes que ce rapport au réel intéresse, de Fischli & Weiss à Étienne Bossut, en passant par Pascal Rivet ou Rita McBride, elle occupe cependant une place à part. En reproduisant ainsi des objets de notre environnement, que celui-ci soit domestique et paisible (mobilier, petits outils, appareils, etc.), ou plus violent (les armes), l'artiste marseillaise, mine de rien, soulève des questions qui excèdent largement le seul plaisir du mimétisme et du savoir-faire.(...)D'un côté il témoigne de la toujours possible transfiguration du banal, fût-ce ici par le moyen d'un matériau inattendu, ce carton qui sert autant à l'emballage qu'au dessin, et qui s'avère a priori le moins apte à ce sauvetage du réel. Et parce qu'il en est l'enveloppe reconnue, ce même carton fait de la menace une promesse, de la fragilité une force (les étais, quand bien même ils ploient sous le poids des...écarts thermiques). Par ailleurs, les formes que produit Sylvie Réno, une fois qu'elles ont produit l'idée de la ressemblance (plus, il est vrai, que la ressemblance elle-même), se donnent à voir pour ce qu'elles sont vraiment : des sculptures, inscrites dans une histoire et dans une actualité, c'est-à-dire des oeuvres d'art.
Dans l'installation Four Hands, BillViola nous montre sur un polyptique de 4 écrans LCD des gestes familiers issus de différentes cultures. "On voit les mains de trois générations dans ce travail (un jeune garçon, le père, la mère et la grand-mère). Lentement et délibérément, on montre les quatre paires de mains formant une série de mouvements prédéterminés. Ceux-ci sont de sources aussi divers que le mudras Bouddhiste (gestes symboliques et rituels) et de l'anglais du XVIIe siècle, qui illustrent les gestes manuels qui accompagnent des états émotionnels. Viola explique que le travail est "une chronologie qui englobe tant les actions parallèles des individus dans le moment présent que les plus grands mouvements des étapes de la vie humaine." Il fait partie d'une série appelée les Passions, qui sont inspirées par de premières peintures européennes de dévotion et explorent des émotions humaines." (librement traduit de l'anglais, source https://www.nationalgalleries.org/collection/artists/bill-viola/19818/)
Bill Viola, Four hands, 2001, 4 petits écrans LCD, 23 minutes
"Sleepest un film américain en noir et blanc réalisé par Andy Warhol de 1963 qui consiste en un montage de segments représentant le poète John Giorno dormant. Le film était initialement prévu pour durer huit heures1, soit la durée d'une nuit de sommeil normale, et donne l'illusion d'un plan séquence, alors qu'on peut voir à la projection que certains passages reviennent plusieurs fois. Le montage final dure cinq heures et 21 minutes (321 minutes) lorsque projeté à 16 images par seconde et 4 h 45 projeté à 18 images par seconde. Le film était une des premières expérimentations de Warhol dans la réalisation cinématographique, et a été créé comme un « anti-film ». Warhol étendra cette technique à son film suivant,Empire, d'une durée de8 heures." (source: Wikipedia)
Dans ce film, qui se consacre sur une action simple du quotidien (le sommeil) le corps devient un paysage onirique, un peu comme dans les objets agrandis d'Oldenburg.
Ces travaux ont en commun un intérêt pour les geste et les objets du quotidien, une tentative de réenchantement du réel et une grande économie de moyen.
Aujourd'hui deux sculpteurs qui s’intéressent à la figure humaine.
Tom Friedman crée des personnages ou des silhouette à échelle humaine en travaillant avec une grande maîtrise des matériaux non conventionnels de la sculpture: papier, aluminium, sucre, balle de ping-pong... Ces travaux minutieux mais fragiles questionnent la pérennité de l'objet artistique et par là même celle de l'Homme qui le produit.
D'autres œuvres de cet artiste ici
Tom Friedman, untitled (peeing figure), 2012 Papier aluminium, 96 x 30 x 27 inches
Tom Friedman, Untitled, 2001, découpage en papier, 13 x 26 inches
Tom Friedman, Untitled, 1999, Autoportrait en morceaux de sucres
Antony Gormley sculpte des figure humaine à échelle réelle lui aussi mais en schématisant parfois le corps avec des formes géométriques simples. Le résultat, proche de la sculpture minimaliste, touche presque à l'abstraction, nous révélant qu'il faut peux de chose à l'homme pour reconnaître ses semblables (anthropomorphisme lié à l'ethnocentrisme humain).
D'autres œuvres de l'artiste ici.
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Le street artiste Obey, auteur d'affiche officielles de l’événement, suspend sous la tour Eiffel une boule gigantesque
Suspendue à 60 mètres du sol, la sphère de Fairey pèse 2,3 tonnes et affiche 8 mètres de diamètre pour une surface imprimée de plus de 200m2. (source Uffingtonpost)
La COP21 a débuté le 30 novembre et durera jusqu’au vendredi 11 décembre. Mais cela fait déjà quelques mois que des artistes se mobilisent en vue de cette conférence visant à lutter contre le réchauffement climatique, comme le montre le site ArtCOP21 qui répertorie les créations autour de cette thématique. Leur objectif est à la fois de peser sur les négociations et de sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre possible de personnes. Certaines de ces œuvres sont visibles pendant la durée de la conférence
(article de courrier international, vidéo à voir en suivant ce lien)
Annabel en maillot de bain. 1960. Oli, 195 x 80 cm. Collection Fonds de Dotation Bernard Buffet. ADAGP - 2015
Bernard Buffet fait parti de ces paradoxes de l'histoire de l'art; Grand absent des collections françaises (seulement trois tableaux d'avant 1950 dans les réserves du centre Pompidou) et des ouvrages d'histoire de la peinture française (à peine 2 lignes dansl'art contemporain en France de Catherine Millet), il est pourtant très populaire auprès du grand public dans les années 60 où les reproductions de ses œuvres s'affiche dans les intérieurs. C'est peux être cette popularité qui en fait le mépris des intellectuel...
Pour moi aussi, Bernard Buffet était le peintre des clowns tristes, des natures mortes anxiogènes et des portraits de sa chanteuse de femme Annabelle.
L'exposition à la salle d'exposition du Govern d'Andorre m'a fait découvrir un peintre qui avait une grande maîtrise de son medium sans jamais déroger au style particulier qui fait sa signature: que ce soit dans la précision calligraphique des traits ou dans la gestuelle tachiste de la matière picturale.
Les grands format sont à l'honneur, donnant un caractère majestueux aux sujets aussi variés que surprenants: aux cotés de paysages académique, de portraits et d'un bestiaire comique, trône la violence, la mort et l’érotisme (nus, arme à feu, squelette grotesque et écorchés).
Un tableau d'inspiration japonaise particulièrement puissant, de très grand format, montre la grande maîtrise de Buffet dans la composition, le mouvement et la couleur (ci-dessous).
Un peintre à découvrir donc, car il ne peux se définir par la seule entrée du misérabilisme (Catherine Millet) mais qui voyage aussi du coté de l’expressionnisme, de l'abstraction lyrique ou de la bad painting...