L'atelier d'Arts Plastok c'est tous les lundis, de 12h30 à 13h30, avec chaque fois une activité différente (dessin, peinture, sculpture, photo...).
Vous pouvez voir ci-dessus les travaux en plastique dingue des participants de lundi.
C'est ouvert à tous, venez nombreux!
Voici les références vues en classe de 6ème sur le chapitre de la représentation.
Laurent De La Hyre, La Musique, 1649
Cette peinture est une allégorie de la Musique, entourée de d'instruments, de partitions et accompagné d'un oiseau chantant.
Pablo Picasso, Guitare, 1912
Ici l'artiste a fabriqué une guitare avec du carton. Avec la technique cubiste il arrive à nous montrer l'intérieur et l'extérieur de l'objet dans une même représentation frontale.
Arman, Colère de mandoline, 1961
Pour réaliser cette oeuvre, l'artiste a utilisé une véritable mandoline. On pense, en le voyant, au son que l'instrument a pu produire en se fracassant au sol. Cela nous montre combien la musique est une chose fragile et éphémère.
Kandinsky, Composition 8, 1923
Dans cette composition abstraite, on retrouve un langage commun avec la musique: rythmes, tonalités, dynamique...
Enfin, dans la vidéo ci-dessus, vous pourrez voir une interprétation pour orchestre de la célèbre pièce silencieuse du musicien John Cage, intitulée 4'33".
Le milieu artistique déplore ce week-end la disparition de Lucien Clergue. Il était âgé de 80 ans.
Ce photographe, grand ami de Picasso, Cocteau, Manitas de Plata, dont il fit de nombreux portraits, a beaucoup oeuvré pour la culture, notamment en créant les rencontres d'Arles, festival de l'image d'envergure internationale.
Son travail photographique comprend de nombreux portraits, beaucoup de nus, genre pour lequel il a contribué à renouveler l'esthétique et l'enregistrement passionnel de l'identité culturelle de sa Camargue natale (paysages, scène de vie gitane, spectacle de tauromachie...).
Travail de surimpression sur le thème de la corrida
Jean Cocteau et le sphinx
Serie des nus zébrés
Picasso dans son atelier
Picasso et le monstre de Matisse
Reflets
Si certains sujets obsessionnels de Lucien Clergue peuvent prêter à débats (La fascination pour la tauromachie, l'érotisme du corps féminin par sa transformation en pure objet sculptural sans tête ni membres...), les qualités techniques et la plasticité des photographies de cet artiste reste indéniable.
Les images de cet article sont issues du très bon site réalisée par sa fille Anne, où vous pourrez voir un très grand nombre de travaux en suivant ce lien.
Deux article en hommage au photographe dans Le Monde et Libération.
Le site des rencontres d'Arles ici.
Si vous trouvez la réponse à cette énigme avant dimanche prochain, vous gagnez un point bonus sur le prochain travail. Laissez votre réponse en commentaire de ce poste avec votre prénom, la premier lettre de votre nom et votre classe (exemple:Pablo P. 6H). Tous les commentaires et la réponse seront publiés dimanche prochain. Quel célèbre artiste américain a sérigraphié une grande quantité de portraits de Marilyn Monroe sur ses toiles ?
Voici quelques photographies prisent pour vous par M Labouteley, professeur d'EPS au lycée.
Remercions le pour ses précieux documents visuels et sa participation active à l'Histoire des arts.
Vous trouverez en bas de page une sitographie pour travailler plus en profondeur sur cette oeuvre de la liste HDA/Arts plastiques.
Chambre à l'Hôtel de la Cité Radieuse. Sur les 337 appartements du bâtiment on trouve 23 modèles différents, pour répondre aux besoins de multiples classes sociales.
Les pièces ont des parois coulissantes, reprenant un principe ingénieux utilisé par Rietveldt dans la maison Schroder, qui fut une source d'inspiration pour Le Corbusier
Les appartements sont en duplex
Façade. On voit bien les fenêtres de appartements, et la démarcation qui coupe la bâtiment en sont milieu et où on trouve le restaurant, la galerie d'Art et autres services.
Vue en contre plongée de la façade ouest.
Vue sur Marseille depuis le toit-terasse
Les couloirs donnant sur les appartements sont larges et colorés pour inciter la communication entre voisins.
Dernier étages de la cité Radieuse
L'école maternelle sur le toit-terasse, et la pataugeoire.
Le bâtiment est surélevé par des pilotis de 7 mètres qui libèrent des espaces communs au sol et créent un coin de fraicheur en été.
Finissons sur le stade vélodrome de Marseille, d'Henri Ploquin et Jean-Pierre Buffi (1998). Non cela n'a pas grand chose à voir, mais laissons ce petit plaisir à notre professeur d'EPS...
Le Cité Radieuse est construit selon les 5 principes de Le Corbusier:
les pilotis (le rez-de-chaussée est transformé en un espace dégagé destiné aux circulations, les locaux obscurs et humides sont supprimés, le jardin passe sous lebâtiment) ;
le toit-terrasse (ce qui signifie à la fois le renoncement au toit traditionnel en pente, le toit-terrasse rendu ainsi accessible et pouvant servir de solarium, de terrain de sport ou de piscine, et le toit-jardin) ;
le plan libre (la suppression des murs et refends porteurs autorisée par les structures de type poteaux-dalles en acier ou en béton armé libère l'espace, dont le découpage est rendu indépendant de la structure) ;
la fenêtre en longueur (elle aussi, rendue possible par les structures poteaux-dalles supprimant la contrainte des linteaux) ;
la façade libre (poteaux en retrait des façades, plancher en porte-à-faux, la façade devient une peau mince de murs légers et de baies placées indépendamment de la structure). (source Wikipedia)
En définitive il faut surtout retenir que par l'utilisation du Modulor, par la volonté de mixité sociale et par le souhait de créer une véritable communauté dans une ville autonome, Le Corbusier met l'être humain au centre de son projet architectural.
Et voici une sitographie pour compléter votre travail de recherche.
Le site de la cité Radieuse:
http://www.marseille-citeradieuse.org/
Une page courte et pleine d'infos: http://lagrette.free.fr/citeradieuse.html
La fondation Le Corbusier:
http://www.fondationlecorbusier.fr/
Et quelques ressources vidéo à visionner ci-dessous:
Les fresques de la Villa Barbaro peinte par Veronese sont au programme de l'option facultative du baccalauréat 2015, 2016 et 2017.
Paolo Caliari, dit Véronèse, fresques de la villa Barbaro à Maser (1560-1561)
Au-delà d'un dialogue entre la peinture et l'architecture, les fresques de la villa Barbaro témoignent de l'ambition de Véronèse d'instaurer une relation entre l'observateur et l'œuvre. Les séquences architecturales (vestibules, escaliers, galeries, passages en enfilade, espaces de réception et de vie, etc.) et le programme iconographique (thèmes mythologiques et religieux riches d'évocations narratives et bucoliques) organisent un vaste espace scénique. Le spectateur est stimulé pour être un observateur, mais il est aussi observé par les protagonistes des représentations. Insertion de l'image dans l'architecture, jeux sur les points de vue et les proportions, surgissements de personnages et ouvertures sur des espaces fictifs, déplacements, expérience temporelle des dispositifs narratifs, sont autant de modalités qui visent à englober le spectateur dans l'œuvre. (extrait du bulletin officiel)
Vous trouverez ci-dessous quelques scans des livres disponibles au CDI lycée (pour les deux premiers) et en salle de classe (pour le dernier).
Pour les collègues intéressés, les deux premier livres sont petits, peu couteux, faciles d'accès et bien suffisants au niveau des textes pour travailler la question au programme. Les passages sur la Villa sont ici tous scannés.
Le troisième livre est peut être trop complet mais interessant pour son iconographie et ses grandes reproductions couleurs.
Vous pourrez compléter cette documentation avec le reportage édité par Arte sur la Villa Barbaro dans la collection architecture, visible ci-dessous:
