mercredi 20 novembre 2013
Les petits papiers...
Travaux en collage de papiers colorés inspirés par la technique du vitrail et de la mosaïque.
Fait par les élèves de l'atelier libre.
mardi 19 novembre 2013
Quand les profs prennent les crayons...
Travaux réalisés dans le cadre de l'atelier libre pour adulte.
L'atelier libre est ouvert à tous les personnels du lycée tous les mardis de 15h30 à 17h30 en salle 4 ou au foyer.
Nous vous y attendons vivement pour dessiner, peindre sculpter ou simplement discuter autour d'un café !
Références artistiques: la main
Les références suivantes ont été étudiées par les 3ème dans la cadre d'un travail en volume sur la main
August Rodin à beaucoup sculpté des mains, de toutes tailles et dans tous matériaux. Lorsque l'on regarde ces sculptures on constate combien elles sont expressives. On peux presque deviner la personnalité ou le sentiment que ressent son propriétaire.
Dans l'oeuvre ci-dessus, l'artiste Giusepe Penone enserre un moulage en bronze de sa main sur le tronc d'un arbre encore jeune. L'arbre va continuer de pousser autour du corps étranger de la même manière que notre peau peut accepter la présence d'une écharde ou d'une épine d'oursin.
Par ce travail en évolution permanente, Penone amène le spectateur à réfléchir au rapport que l'homme entretiens avec la nature: l'homme blèse la nature en voulant la contrôler mais elle reprend toujours ses droits et continue de s'étendre partout où elle peut.
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August Rodin, La cathédrale, 1908, Pierre |
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August Rodin, sculpture en bronze, on voit bien ici la tension et la crispation qui exprime la douleur ou la colère |
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August Rodin |
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August Rodin, trois version d'une main en bronze. ici la main est tellement autonome qu'elle semble prendre vie, comme une sorte d'insecte rampant |
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PENONE, Il poursuivra sa croissance sauf en ce point, Alpes Maritimes, 1968. Arbre, moulage en bronze de la main de l’artiste. |
Par ce travail en évolution permanente, Penone amène le spectateur à réfléchir au rapport que l'homme entretiens avec la nature: l'homme blèse la nature en voulant la contrôler mais elle reprend toujours ses droits et continue de s'étendre partout où elle peut.
Le site du musée Rodin ici
Une page sur le travail de Penone ici
Ci dessous, ou en suivant les liens, deux vidéos expliquant les étapes à la réalisation d'une main et d'un visage en argile
lundi 18 novembre 2013
dimanche 17 novembre 2013
L'oeuvre de la semaine
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Avec la superposition d'un frigo sur un coffre fort, il questionne les limites du Ready-made (sculpture non fabriquée par l'artiste mais choisi et présenté par lui). En effet ces deux objets sont de nature identique (des contenants fonctionnels), mais l'un devient un socle et l'autre une sculpture.
Avec ironie, Bertrand Lavier intervient sur le socle en le peignant, alors qu'il ne touche pas au frigo, signifiant ici que c'est bien ce socle qui valide ce qu'il présente comme oeuvre d'Art.
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Bertrand Lavier, La Bocca/Bosch, 2005 Canapé sur congélateur |
Et Betrand Lavier va décliner son geste avec humour. Dans La Bocca/Bosch il s'amuse à présenter le célèbre canapé inventé par Salvador Dalì en hommage à l'actrice Mae West sur un congélateur.
En plus de s'amuser avec le contraste chaud/ froid évoqué par ces deux objets (Lèvres rouges, congélateur blanc), l'oeuvre met en avant notre rapport au design en tant que création artistique (pourquoi un canapé rouge serait plus artistique qu'un congélateur blanc?).
A noter que Bosch est aussi le nom d'un peintre.
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Bertrand Lavier, Calder/Calder, 2012, sculpture de l'artiste Calder sur climatiseur |
Avec Calder/Calder, Bertrand Lavier touche aux limites du ready-made. Ce qu'il nous montre ici est une sculpture qu'un autre artiste à fabriqué mais que Lavier s'approprie en la posant un socle (un climatiseur de marque Calder).
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Alfred Stieglitz, photographie du ready-made Fountain de Marcel Duchamp, 1917 |
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Il faut ici penser au travail de Brancusi sur le socle dont il fit de véritables sculptures autonomes, brisant la traditionnelle neutralité du cube blanc.
Sur Bertrand Lavier, le dossier pédagogique du centre Pompidou ici et une vidéo sur l'exposition de 2013 ici
La page de sa gallerie parisienne ici
Sur le ready-made et ses liens avec la pensée philosophique ici
Listen, the snow is falling...
Travaux photographique d'une élève de terminale.
L'ambiance particulière rend ces images belles et inquiétantes...
Le titre fait référence à une chanson de Yoko Ono, en écoute ci-dessous:
Yoko Ono à souvent travaillé sur l'évocation de la neige, comme on peut le voir dans les Snow pieces.
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Yoko Ono, snow piece serie, 1963-1964, ces consignes écrites pour des oeuvres à réaliser par celui qui les lis sont comme des partitions qui invitent à réaliser soi-même une oeuvre |
samedi 16 novembre 2013
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn
Travail photographique d'une élève de terminale.
Le titre fait référence à un poème de Victor Hugo, la conscience du recueil La légende des siècles. (extrait ci-dessous)
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
vendredi 15 novembre 2013
Un journal sans images ?
Alors que s'ouvrait le salon Paris Photo, le quotidien Libération du jeudi 14 novembre fait le choix d'une formule radicale: un journal sans photos.
Les photographies qui illustrent les articles sont dans ce numéro absentes, laissant à leur place un cadre blanc et une légende.
Ce manque, ces trous dans la page nous amène à nous questionner sur notre rapport à l'image dans la perception de l'information.
Sans repères, nous tournons les pages sans que rien n'arrête notre oeil sur un article en particulier, jusqu'à ce que nous nous décidions enfin à voir le texte et à le lire.
L'idée est assez singulière et pertinente pour qu'il dépasse le simple coup de com' et pousse à la réflexion individuelle et collective.
Un court article sur cette édition du journal ici
mercredi 13 novembre 2013
L'oeuvre de la semaine
L'oeuvre de la semaine sont cinq oeuvres d'il y'a trois semaines, où il est question de figurer le mouvement.
Le tableau de William Turner titré pluie, vapeur, vitesse est un bouleversement dans la peinture académique du 19ème siècle.
D'abord par le choix du sujet tout à fait nouveau, une locomotive, là ou on avait l'habitude de voir des nus ou des natures mortes, ensuite par le traitement plastique de ce sujet. La façon de peindre, proche de la technique impressionniste, est pertinente car elle rend l'effet brumeux de la vapeur de l'engin mais surtout le flou crée par la vitesse de cette machine qui traverse le cadre.
Sans les innovations technologique de l'ère industrielle (locomotive, photographie...) et la lumière particulière crée par le climat anglais, William Turner aurait-il pu peindre un tel tableau ?
La peinture d'avant garde à largement été influencée par la révolution industrielle de la fin du 19ème siécle. Ainsi les futuristes (Marinetti, Balla, Boccioni) seront fascinés par la vitesse. Il chercheront alors a retranscrire dans la peinture, les images et sensations que procure l'automobile, le train où l'avion.
Une autre innovation technologique qui va bouleverser la peintre est celle de la photographie.
Si nous comparons par exemple le nu descendant l'escalier de Marcel Duchamp avec les études scientifiques de décomposition du mouvement par la photographie (chronophotographie), nous ne pouvons que constater la filiation.
Sur l'influence de la chronophotographie sur la peinture ici
Sur le nu descendant l'escalier ici
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William Turner, pluie, vapeur, vitesse, le grand chemin de fer de l'Ouest, 1844, huile sur toile |
D'abord par le choix du sujet tout à fait nouveau, une locomotive, là ou on avait l'habitude de voir des nus ou des natures mortes, ensuite par le traitement plastique de ce sujet. La façon de peindre, proche de la technique impressionniste, est pertinente car elle rend l'effet brumeux de la vapeur de l'engin mais surtout le flou crée par la vitesse de cette machine qui traverse le cadre.
Sans les innovations technologique de l'ère industrielle (locomotive, photographie...) et la lumière particulière crée par le climat anglais, William Turner aurait-il pu peindre un tel tableau ?
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Giacomo Balla, jeune fille courant sur un balcon, 1912, huile sur toile |
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Marcel Duchamp, nu descendant l'escalier, 1912 |
Si nous comparons par exemple le nu descendant l'escalier de Marcel Duchamp avec les études scientifiques de décomposition du mouvement par la photographie (chronophotographie), nous ne pouvons que constater la filiation.
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Harold A. Edgerton, Différentes phases |
Tout cela nous montre combien les artistes sont en connexion avec leur époque et sont le reflet de notre société.
Sur l'influence de la chronophotographie sur la peinture ici
Sur le nu descendant l'escalier ici
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